At Home. [LIBRE]

At Home.
LIBRE.

Je sauta d'une fine branche qui semblait me déposer juste sur la fenêtre. Ma gracieuse agilité me permit d'atterrir avec confort sur mes petites jambes fines. La cuisine était déserte. Soupirant, je m'en alla de mon allure dansante vers les couloir. Là, je criai.

" Bella !! "

Mais aucune réponse ne me parvint. Soupirant de nouveau, je m'en alla alors vers le salon. Mais là aussi, personne ne s'y trouvait. Mais où étaient-ils tous passé ?! Emmett et Jasper devaient être allé chassé, mais Edward et Bella auraient dû se trouver à la maison à cette heure où le soleil déclinait légèrement. Les rayons du soleil inclinés provoquèrent sur ma peau de marbre mille diamants. Je disparut dans le couloir, puis revint dans le salon, m'installant dans le petit fauteuil devant la télé. Attrapant la télécommande un peu plus loin, je mis une chaîne au hasard. Je ne la regardais pas du tout, mon esprit étant occupé à savoir où pouvaient se trouver ces deux chenapans. Hésitante devant la marche à suivre, et ne savant pas tellement pourquoi il me tardait à ce point de les voir, je me laissa retomber profondément dans le canapé. Puis, je me remis debout d'un seul coup, incapable de tenir en place. Je soupira une nouvelle fois, à la fois inquiète et frustrée. Inquiète pour quoi ? Pour eux, peut-être ? Qui s'attaquerait à deux vampires aussi terribles qu'eux. Je ris doucement en pensant à cette idée. L'astre solaire entamait sa descente au dehors, planant au-dessus de cette petite ville avec l'insolence d'un garçon moqueur. Forx était petite, mais c'était pourtant une ville adaptée pour nous. Mes prunelles virèrent alors à l'or, et je me sentis me décontracter. Pourquoi avais-je été ainsi crispée ? Pressentais-je quelque chose de dangereux à l'encontre de mon frère et de ma belle-soeur ? Je ne le savais pas. Je décida d'abandonner tout cela, si il leur était arrivé quelque chose, mes visions me l'auraient dit. Sauf qu'elles étaient parfois défaillibles, mais je m'efforçais de l'ignorer. Pour le moment, en tout cas. Soudain alors, au-delà de l'ouïe humaine, je perçus un faible bruit de pas. Dans l'entrée. Je me dressais, et me fondis vers la porte. Qui cela pouvait-il bien être ? Un vampire, ça, c'était sûr...

- Elle est sortie avec Edward, vu que le soleil n'est pas au rendez vous je pense qu'ils doivent être tous les deux en villes.

[Désolé c'est un peu court mais c'est la première fois que je le joue ^^]

[ Pas de souciis, je comprends trèèès biien ^^ ]

J'entendis soudain une voix familière répondre à toutes mes questions mentales. Carlisle ! Donc, je n'étais pas seule dans cette maison immense, où on habitait à plusieurs, mais où personne n'était jamais là. Je regardais mon père comme une enfant, une lueure amusée et à la fois déçue dans les yeux. Je me leva d'un bond et en un éclair, je fus à ses côtés.

« Que fais-tu toi ? C'est dingue que cette maison soit toujours vide ! Bella m'a trahie, elle qui ne veut jamais sortir en ville avec moi (on se demande pourquoi), y vas avec son petit chéri à la moindre occasion ! Et Jasper qui ne m'invite même pas à sa partie de chasse ... ! »

J'afficha une moue déçue, poignardant mon père de mon regard voilé d'or. On aurait dit une petit fille forçant son père à faire une partie de cache-cache. Une petite fille capricieuse et gâtée. Je souris d'un fin sourire en coin, puis reporta mon attention sur lui. Ses cheveux blonds toujours en ordre, il avait vraiment plus l'air d'un avocat que d'un médecin. Je me souvenais du temps où Jasper et moi venions de le rencontrer, avec sa famille, et que, le sachant vampire, j'avais été étonnée de le savoir médecin. Secouant la tête, je revins à l'instant présent. Je me planta de l'autre côté de mon très cher Carlisle. Et Jasper qui ne m'invitait même pas à sa partie de chasse ! Furieuse, je lâcha un long soupir. Etais-je vraiment si dure que ça à supporter ? Je souris. La réponse était presque évidente. J'étais chiante avec tout le monde. Mais pourtant, tout le monde semblait m'aimer pour ça. Frustrant tout de même non ? N'ayant toujours pas entendu de réponse, je le questionna de nouveau.

« Sais-tu quand est-ce qu'ils reviennent ? Je m'ennuie à mourir ... »

- Je ne sais pas quand es ce qu'ils vont rentrer, mais essaye de les comprendre c'est simplement que de temps a autres ils ont besoin d'être simplement et purement que tous les deux. Comme toi certaine fois avec Jasper.

Moi aussi j'en avais marre de sentir cette odeur horrible chez moi. Enfin, chez nous, mais pour dire quoi. Quand mon père me répondit enfin, je fis un simple haussement d'épaules. Fronçant le nez, je soupira. Soudain, plusieurs bruits de pas et d'éclats de vois me parvinrent, près de l'entrée. En un instant, je fus devant la porte. Celle-ci s'ouvrit à la volée, et Jasper, Emmett et Rosalie, suivis d'Esmé entrèrent. Contente de ne plus être seule - même si mon père était là, avouons que ce n'est jamais pareil - je me précipita sur Jasper. Passant un bras autour de ma taille, il avait l'air maussade.

« Ben qu'est-ce qu'il y a mon amour ? »

Il m'observa étrangement. Apparemment, il n'avait pas très envie de narrer ce qu'il avait sur le coeur. Patiente - et à la fois, impatiente - j'attendis qu'il se décide, embrassant ma mère et lui demandant poliment si la chasse s'était bien passée. Elle rigola sans me répondre, se dirigeant vers Carlisle. Me prenant par la main, il m'entraîna tendrement vers la grande baie vitrée. Observant le paysage, il me dit alors :

« Rien d'important, j'ai perdu mon pari contre Emmett... »
« Ton pari ? »
« J'avais parié que j'attraperais le grizzli avant lui... » grogna-t-il.
« Tu as défié Emmett pour un grizzli, tu sais pourtant comme il les aime ! » dis-je en pouffant.

Je me retenais d'éclater de rire, de peur de le froisser. Emmett passa derrière-nous en rigolant d'un rire clair qui ressemblait plus à une avalanche qu'à un clarillon. Il partit prévenir Carlise de sa victoire, qui avait pourtant bien été assurée. Rose' et Esmé devaient s'être bien marrées ! Alors que je lui frottais l'épaule, Jasper se tourna vers moi, ayant perdu toute trace d'humeur grognante sur le visage. Il me demanda alors :

« Et toi, qu'as-tu fait de ta journée ? »
« Rien ! J'attendais impatiemment ton retour, et je suis trop contente de te voir pour te repprocher de ne pas m'avoir invité à votre partie de chasse ! »
« Hé hé... désolée ma chérie... »

Je lui lança un regard blessé. Puis, incapable de me retenir, j'éclata de rire. Il m'embrassa sur le front, riant lui aussi. Je l'entrainais déjà par la main, ayant retrouvé mon ajouement naturel, me dirigeant vers notre père. En arrivant à ses côtés, je lui annonça alors :

« Voilà, ils sont rentrés, et ils ont l'air de s'être bien marrés ! »

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