T'es qui pour moi ? [PV Eole <3]

T'es qui pour moi ?

} Sortant à grands pas de ma maison, je claquai furieusement la rpoet, coupant net les phrases de ma grand-mère. Mais qu'est-ce que je foutais ici ? Courant au plus grand hasard au milieu des petites maisons des Quileutes, je me demandais en vain comment j'allais pouvoir m'en sortir. J'entendis ma grand-mère me hurler de revenir, mais il n'y avait aucune raison. Je ne doutais pas une seule seconde qu'elle allait prendre la voiture, comme d'habitude. Lachant un rapide soupir, je pris mes jambes à mon cou et cherchais un moyen de ne pas retourner à la maison. Descendant une des "grandes" allées de la Push, je me demandais si finalement je n'aurais pas mieux fais d'aller avec mon beau-père. Mais très vite cette idée me quitta quand je me rappelais sa lacheté face aux frais d'hospitalisation qu'il avait fallut payer pour me sauver d'une mort certaine. Je frissonai et, évidemment, trébuchai. M'étalant de tout mon long par terre, je sentis ma cicatrice du dos menacer de se réouvrire et un léger cri de douleur s'échappa de ma gorge. Je rampai jusque sous un arbre et m'appuyau contre le tronc, respirant avec peine. Ma poitrine se soulevait à un rythme effrayant et de la sueur glissait le long de ma visage. Mes cheveux me collèrent au front et soudain, je balançai la tête en avant et vomissai du sang. Je pris une courte inspiration, toussai, crachai et me relevai tant bien que mal. J'esperais que personne n'avait vut ce malheureux incident...

Moi aussi je marchais ici. Seulement habillé d'un short, torse nu, j'avançais avec une allure habituellement souple et fluide. Je descendais l'allée de La Push. Il devait faire froid, mais les Quileutes, enfin, ceux qui n'étaient pas comme moi, étaient plus ou moins habitués à me voir si peu vêtu. Je soupira. Je n'avais rien à faire. Je cherchais en vain un loup, je n'en avais encore rencontré aucun ici. Soudain, un mouvement avait attiré mon attention. Une silhouette avait trébuché sur l'asphalte, et était même tombé au sol. Un gémissement me parvint. Moi, j'avais ralentit. La silhouette se traîna en dehors de la route, sous un arbre. Là, plusieurs sons me renseignèrent qu'elle vomissait. Plusieurs toux après, la silhouette leva la tête. Mais elle ne me regardait pas, elle était de dos. Bien sûr, comme tout humain, elle ne m'avait pas entendu. Tournant la tête à droite et à gauche, je ne vis personne. Soupirant, je marcha alors vers la silhouette qui était toujours au sol. J'arriva assez vite, toujours silencieux. C'était une jeune fille, enfin, je ne voyais que ces long cheveux blonds qui me le témoignaient. Me raclant la gorge, je dis alors :

« Tu as besoin d'aide ? »

} Je me retournai brutalement et observai le jeune homme. De quoi devais-je avoir l'air ? Avec mes habits plein de terre et ma bouche pleine de sang ? Je lachai un petit soupir et regardai mes pieds, comme d'habitude. Pourquoi étais-je aussi "coincée" comme le disaient tous les autres jeunes de mon âge ? Etait-ce à cause de mon passé douloureux ? Devais-je jouer la peste et draguer tout ce qui bougeait ? Aucune idée... Regardant l'inconnu d'un raipde coup d'oeil, je ne manquai pas de remarquer sa beauté. Je rougis légèrement, mais en temps que jeune fille polie, je decidai de lui répondre quand un grondement de moteur me stopa. je levai les yeux, affollée et regardai plus loin. Une grosse fumée, la voiture de ma grand-mère. Bon sang, si elle me voyait ici ! Et en plus en compagnie d'un jeune homme, bien malgré moi, très séduisant, je n'allais plus jamais pouvoir sortir. Regardant à droite et à gauche, je n'avais aucune idée de comment j'allais m'en sortir. Quand je fis un geste brusque de la nuque, une de mes cicatrices craqua et je tombai à terre sous le coup de la douleur. Un grondement sourd de douleur monta de ma gorge et je posai ma main droite sur ma nuque. Du sang chaud glissait, j'allais me faire tuer par ma grand-mère. Un seul moyen : lui. Je m'avançai d'un geste rapide, si rapide que je m'en étonnai moi-même. Parfois il arrivait des choses étranges, mais je ne m'en préocuppais pas pour l'instant. Je le regardai avec supplice alors que ma veste devenait rouge de sang.

- Caches-moi ! Si tu veux m'aider, caches-moi !

Moi, j'étais figé. Mon regard si particulier, dont bon nombre s'étonnait, perlé d'ambre, la fixait étrangement. Mon souffle se fit court, je n'arrivais plus à bouger. Je voyais ses cheveux longs encadrant son visage doux. Je n'arrivais pas à m'en détacher. Mais bon sang, qu'est-ce que c'était encore que ce truc ! Alors, elle bougea, rapidement pour une humaine, et vint vers moi. Je ne bougeais toujours pas, n'arrivant pas à faire obéir mes muscles par mon cerveau. J'ouvris la bouche, voulus parler, rien n'en sortit, je la referma. Alors, elle me parla, et tout se mit de nouveau en route. Je bondis sur mes jambes, me mettant devant elle. Si seulement j'étais au moins sortit avec une veste, mais non, même pas ! Je la pris dans mes bras sans réfléchir et la mena derrière le tronc de l'arbre. Je ne savais pas pourquoi la personne dans la voiture ne devait pas la voir, mais je poserais les question après. Je la déposa doucement, ressentant toujours cette étrange sensation que le monde tournait autour d'elle. Complètement dingue ! Secouant la tête, je me plaça devant elle. La voiture passa doucement devant moi, m'observant d'un regard suspicieux. Je lui souris poliment, et la vieille dame au volant s'éloigna, soucieuse. Une fois qu'elle eut disparue, je me tourna pour faire face à la beauté... Oups, pardon ! A la jeune fille ...

} J'étais trop près de lui, captivée par son étrange regard d'ambre sombre. J'avalai maladroitement ma salive et regardai mes pieds. Un étrange sentiment me prit et je pestai contre moi-même et mes émotions parfois trop... Grandes. Quand il me prit dans ses bras, mon coeur fit un bond et je dus me mordre la lèvre pour ne pas dire quelque chose que je pourrais un jour regretter. Le contact de sa peau me fit l'effet d'une décharge électrique, elle était brûlante. Il me posa sur le sol et je m'appuyai contre le tronc pour reprendre ma respiration. Je sentis le regard de ma grand-mère vriller le jeune homme, se demandant où je pouvais bien encore me cacher. Lorsqu'il n'y eut plus cette étrange sensation de regard, j'osai prendre une grande respiration malgré l'horrible goût de sang dans ma bouche. Quand il se retourna vers moi, je lui offrais un pauvre sourire. Bon sang, pourquoi je me sentais... Bizarre ? Peut être, je n'en avais aucune idée, mais je comptais bien remedier à ce petit problème. Je cherchai à me lever en prenant appuie sur le sol humide mais la douleur dans mon dos me convaincut qu'il fallait mieux que je reste assise, le temps que mon corps se régénère tout seul. Encore une des étranges choses qui avait étonnée le médecin. Oui, oui j'avais survécus à des blessures si atroces. Soudain, quelque chose fit bouger mes lèvres et je lui offrais un sourire mystérieu... Comment avais-je pus faire ça ? Aucune idée, mais la seconde d'après, je rougis et tordai mes doigts, signe de ma maladresse à parler avec les garçons.

- Mer... Merci beaucoup...

J

e m'étais figé de nouveau. Elle avait essayé de se lever, mais avait finalement abandonné. Je devais sans doute la mener à l'hôpital, mais quelque chose m'en interdisait. Quelque chose me disait que ce n'était pas la peine. En flash me revint le moment, juste quelques instants plus tôt, où elle avait marché un peu vite vers moi, même étant blessée. Je la regardais toujours de mon intense regard d'un roux flamboyant à présent. Qu'est-ce que cela signifiait ? Pourquoi... pourquoi étais-je ainsi, comme hypnotisée par la jeune fille ? Elle était... très jolie, séduisante, oui, mais j'en avais vu d'autres. Mais aucune ne m'avait fait cette intensité. Et si... non, impossible ! Mais quoi alors... ? Je ne le savais pas. D'un geste insctinctif, je m'avança vers elle et posa ma main sur sa joue. Elle était... chaude. Trop chaude. Je recula, presque effrayé. Mais... je... c'était une humaine ! Non, c'en était pas une, justement. J'étais ébahi. Abasourdi. Alors voilà, j'étais ainsi, dans cet état de 'choc' parce que c'était le premier loup que je voyais ici ? Je secoua la tête, répondant à mes question mentales. Non, je savais que je n'aurais pas réagi ainsi. Là c'était... différent. C'était... inconnu. Nouveau. Etranger pour moi. J'étais debout, je me sentais mal, mal à l'aise. Elle me remercia en bagayant. Je ne fus même pas capable d'en faire autant...

« Je... tu... de... de rien... »

Je lâcha un soupir, mais je n'arrivais pas à décoller mon regard du sien. D'elle. Son mouvement rapide, agile. Sa peau brûlante. Il n'y avait plus de doutes possibles. Elle était une louve. Enfin, un loup-garou quoi. Mais maintenant, j'avais d'autres questions. J'étais certain d'avoir les réponses pourtant. Mais certain aussi de ne pas vouloir les entendre ...

} Il était exactement tout à la fois. Il aurait put y avoir une armée de monstres, j'aurais étais incapable de le remarquer. Je le regardai, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Je ne savais pas pourquoi j'avais l'impression que s'il parait, je ne pourrais plus respirer, et je serais condamnée. Cela me faisait penser à mes grands-parents, comment ils s'aimaient, comment ils ne pouvaient pas se passer l'un de l'autre. Quand il posa sa main brûlante sur ma joue, je me forçai de ne pas bouger et d'apprécier au maximum ce court contact. Il recula, comme effrayé. Je commençais à avoir chaud sous mes vêtements, mais je refusais de les enlever pour des raisons... Secrètes. La simple idée de montrer mon corps abîmé au jeune homme me répugnait, je voulais qu'il en reste au visage qui était encore beau. Il sembait être perdu dans ses pensées, secouant la tête tout seul. Pendant ce temps, je tentai de cesser de le regarder comme ça, j'allais finir par avoir peur d'être impolie. Il me rappelait tous les amours de ma vie : Thibault, le garçon normal et pourtant merveilleux, qui avait fait de moi un pantin. L'inconnu à la peau pâle qui m'avait sauvé et qui m'avait fait oublier Thibault. Et maintenant, devant ce nouvel inconnu, je me retrouvai aussi bizarre que devant Thibault ou mon sauveur. Mais en même temps, ce n'était pas la même chose que je ressentais. A le voir se torturer en silence l'esprit, car c'était ce qu'il semblait faire, je voulais lui dire que tout allait bien et de ne pas s'en faire. J'aurais pus faire semblant de ne rien ressentir juste pour qu'il se calme et qu'il soit serein...

} Il me répondit en bagayant, je n'étais donc pas la seule qui avait du mal à communiquer avec le sexe opposé. Je refusais de croire qu'il pouvait à ce moment ressentir la même chose que moi. Je ne voulais plus me faire des idées, des histoires. Le sang se stopa et je me sentis comme transportée, remplie d'une force nouvelle. Bon, il fallait que je cherche à établir un contact plus... Je n'en savais rien en fait. Je ne savais rien de lui, et je sentais pourtant que je le connaissais. Oui, peut-être ! Il était possible que je le connaisse. Mais j'avais une bonne mémoire, trop bonne peut être car je me rappelais de tout, y compris de ces longs mois, enfermée dans une crypte. La pensée du noir me fit frissoner et je me forçai à le regarder pour oublier. Je n'avais pas vraiment besoin de me forcer car je passais mon temps à le regarder sous toutes les coutures. Me levant, je ne savais pas comment dailleurs, je me rappochai de lui tout en laissant une marge de quelques centimètres entre nous, pour stoperses ardeurs si jamais il en avait. Simple précaution que j'avais acquis tout au long de ces années de calvaire. Je pris une discrète inspiration pour réussir à parler d'une seule traite.

- Désolé... Mais, je te connais ?

} Nul ma pauvre Hélène, décidement, j'étais bien pathétique avec les garçons. Je me forçai à ne pas rougir ou à ne pas regarder mes pieds, non, juste le fixer sans être trop impolie. Une vois me hurlait de l'embrasser, alors qu'il était si près. Je sentais sa peau brûlante, son haleine à me rendre folle. Et sous mes vêtements qui ne laissaient rien voir de mes cicatrices, je commençais à étouffer tellement j'avais chaud.

}

Pardonnes-moi...

"Qu'est-ce que tu m'as fais ?! Qu'est-ce qui m'arrive ?! Réponds bordel ! Je suis qui pour toi ? Tu ne me connais pas, tu ne sais pas qui je suis ! T'as pas le droit de me faire ça, t'as pas le droit de me faire ressentir quelque chose ! J'en ai marre de souffrir !"

} Mes mots avaient été crachés pour lui avec haine, dégoût mais surtout, surtout, amour et tristesse. Mes jambes me lachèrent et je me retrouvai à terre, sur le sol, pleurant en silence, mon visage caché au milieu de mes cheveux blonds. La tête penchée en avant, je sus parfaitement qu'il avait une vue panoramique sur ma cicatrice dans le dos. Mais de toute manière, il fallait qu'il le sache. J'en avais marre de me cacher de ces blessures, surtout celle qu'Il pouvait désormais voir. Peut être les autres allaient disparaitre, mais pas celle-là. Son auteur avait usé d'une lame brûlante et d'un pôison presque mortel pour me l'infliger, à tel point qu'elle n'était pas blanche ou rouge, mais noire comme la suie. Je fus réduite au silence, regardant le sol, sentant mon coeur battre doucement entre mes côtes. Il recommençait à battre, lui qui été arrêté depuis si longtemps battait. Et pour quoi ? Pour un inconnu que je venais de gifler. Je me détestai...

S

« Je ne te fais rien. Je ne peux rien à ce qu'il se passe. Mais... il y a beaucoup de choses que tu ignorent... Et aujourd'hui, tu dois les connaître... »

J

[Pas grave

]

}

"Je... Je ne vois pas de quoi tu parles... Je suis... normale ! Enfin, je veux dire, regardes-moi, je n'ai rien de spécial. Je suis banal hormis le fait que je sache attirer les gens qui aiment me faire souffrir, je ne vois rien. Devrais-je voir une chose ?"

}

"Qu'est-ce que j'ai ?"

E

lle s'était relevée, et me regardait avec un élan d'excuse. Mais je ne voulais pas d'excuses. Tout simplement parce que pour moi, elle n'avait rien à se reprocher. Elle me parla alors et je fronça les sourcils. Je resta un moment silencieux, et quand j'ouvris la bouche pour parler, elle me prit la main. Les yeux rivés sur nos deux mains liées, je leva la tête vers elle lorsqu'elle me plaça deux doigts sur la bouche. J'acquiessa, silencieux. Je sentais sa chaleur et son odeur. L'odeur d'un loup. Oui, elle en était un, plus aucun doutes possibles, l'odeur ne mentait jamais. Alors, j'aperçus moi aussi les deux enfants qui passaient devant nous, nous écoutant d'une oreille feinte discrète. Alors, elle se mit à marcher, m'entraînant avec elle. Je la suivis docilement, pourquoi résister ? Seulement, je n'avais jamais expliqué à personne, enfin à un autre loup, ce qu'il était vraiment. Comment m'y prendre ? Surtout avec celle dont je m'étais imprégné. Ah la galère... Cependant, quand elle s'arrêta enfin et se tourna vers moi, je sentis qu'elle se sentait prête pour savoir. Et qu'elle le voulait. Elle me le confirma en me le demandant de sa voix que j'aimais déjà. Je lâcha un soupir, ne sachant pas trop par où commencer. Je releva mon regard d'ambre vers elle, et commença... :

« Tu... tu as déjà remarqué que tu avais une température plus chaude que les autres non ? Des petits trucs comme ça comme,... le fait que tes blessures guérissent plus vite, que même fatiguée tu puisses marcher à grande vitesse, que tu... te sentes bizarre par rapport à moi à ce moment-là... Bon... As-tu des... théories, as-tu entendu des légendes... ? »

Ca serait tellement plus facile que sa réponse soit positive, mais je n'espérais pas trop. Je posa mon regard perlé sur le sol, attendant sa réponse, quelle qu'elle soit...

} Il parla de sa voix qui résonnait à mes oreilles comme un long chant mélodieux. Sous les arbres, seule avec lui, la tentation était encore plus insoutenable. mes mains devinrent moites et je me retins pour ne pas trembler. Mon corps était traversé par des vagues de froid, puis de chaud. Me mordant la lèvre, je l'écoutai, distante et pourtant très attentive. Oui, j'étais capable d'être interressée et... Ennuyée, je ne savais pas comment. Je tiquai quand il parla des blessures et direction je portai ma main sur ma hanche. Devait-il donc le savoir ? Non, non, j'avais soudainement peur de sa réaction, encore plus que celle des autres. Qu'il me rejette à son tour, que plus jamais je ne puisse le revoir. Quand il dit que je me sentais étrange par rapport à lui je rougis jusqu'à la racine des cheveux, j'étais donc incapable de cacher ce que j'éprouvai à ce moment pour lui. D'un geste presque machinal, je portai ma main à poche et sentis mon Ipod froid contre ma cuisse, ce qui eut le don de me rendre un peu plus sereine. Dans tous les cas j'avais au moins de la musique pour me réconforter. Alors seulement je commençais à penser à quoi tout ceci pouvait se rapporter. Hélas, aucune idée claire et réelle me vint à l'esprit. J'étais pourtant sûr que je connaissais la réponse, puisque cette réponse était en quelque sorte "moi". Bon, je me comprenais... Lâchant un soupir, je posai mes yeux sur la main du jeune homme. Je me souvins de la chaleur de son corps, une chaleur beaucoup trop haute. Mais, non, il se trompait. Je ne guérissais pas aux blessures, ça aurait été trop beau. Je frôlai du bout de mes doigts le dos de la main du jeune homme et sentis les larmes affluer. Si seulement il pouvait dire vrai.

- Non, je ne vois pas... Désolé, je ne vois pas. Je veux dire, la chaleur et la rapidité, peut être mais... Non, je ne guéris pas, je suis résistante, mais je ne guéris pas. Et ça, c'est indiscutable. Sinon, enfin, ce que je ressens pour toi. Je ne sais pas, c'est, enfin, je ne cherche pas de vrais explications à ce que mon coeur peut ressentir, ça fait belle lurette que je le laisse tranquille faire ce qu'il veut. Alors, au lieu de tourner autour de pot, dis-moi ce qu'il m'arrive, s'il te plaît.

} La chaleur sous mon pull était intenable, et je fus contrainte de me rendre à l'évidence : j'allais devoir l'enlever. En même temps, ce serait une bonne manière de lui rpouver que je ne guérissais pas. Et puis, dans que mon dos restai caché, alors je pourrai le regarder en face. Soupirant, je détachai un à un les boutons de mon swit-shirt, retardant le moment et je serais les épaules à moitié nues. Puis, il tomba à terre et je baissai les yeux. Sur mon bras droit, une longue cicatrice et des bleus. La cictrice débutait sous le t-shirt et se finissait au coude. Relevant mes yeux bleus humides vers lui, j'ésperai en silence qu'il avait raison et que je guérirai entièrement des marques de l'horreur humaine....

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