Boum & Oup's [ PV EOLE ]

Boum & Oup's

Pv Eole

J'arrivais avec ma canne & ma démarche connue de tout le monde ici. J'avais décidé de l'emmener, j'avais trop mal pour la laisser à la maison. Le soleil luisait dehors mais des nuages arrivaient, sans grande surprise de ma part. Encore une journée pourrie où j'avais appris à des gosses rebelles de 15 voir 17 ans des choses inutiles a leur existence vu que je ne leur donnais que le bac à passer. Il fallait les voir, une maladie infectieuse comme je les traitais à Princenton était pour eux un sujet qui les stressais autant que cela m'exaspérais. Mais bon, la journée était finie et j'avais eu envie de marcher dans le parc. Qui sait, peut-être qu'un vieillard serait prit d'une maladie incurable ou presque. Mais je fus tiré de mes rêveries quand un caillou se présentait devant moi. Je le regardais brièvement, puis réfléchit. Je pris ma canne, me mettait en position de tir et ... frappa un grand coup avec ma canne. Bien frappé, mais au fait, il y avait quelqu'un dans cette visée ? Boum et Oup's ...

Pourquoi me baladais-je ici ? Je ne le savais pas. Mais le fait était que j'étais bien ici, pourtant. Je marchais de ma démarche fluide et agile, naturelle pourtant. Autour de moi, des humains. Certains courant, certains assis, certains près de leurs enfants, mais bien là. Mais ça ne me gênait pas plus que ça de côtoyait des humains. De plus, on se rendait difficilement compte, beaucoup plus que pour les vampires, que je n'étais pas humain. Je partis m'assoir sur un banc, détendu. Soudain, une pierre m'atterrit dessus. Seulement, je ne sentis rien. Non, la pierre s'écrasa sur mon front, et la poussière que son 'choc' créa tomba devant moi. Je leva la tête, espérant que personne n'avait rien vu. C'était pas très courant que les pierres se brisent sur ceux sur qui on les lance. D'ailleurs, qui m'avait lancé ça ? Je regarda autour de moi, ne voyant personne suceptible de m'avoir prit comme cible. J'inspira un bon coup, ravi de savoir que je n'étais pas seul ici, et où, au moins, je n'attirerais aucune attention sur moi. Mon regard scrutait les alentours, de leur étrange couleur d'ambre. J'observa un groupe d'enfants jouer. Une vieillard, pas si vieux en fait, marcher avec une canne, vers moi en plus, mais je n'y attacha pas plus d'attention. Quelques oiseaux qui s'envolèrent au passage d'un enfant en vélo. Un couple se bécottant sur un banc en face. Une grand-mère surveillant ses petits enfants, un caniche en laisse. Je soupira, me détournant de tout cela. Alors, je leva la tête vers le ciel. Il était d'un gris d'acier, sans aucune sortie pour ne serait-ce qu'un infime rayon de soleil. Mais je m'en fichais bien, je ne craignais pas le froid, oh non. J'allais me lever, pour sûrement m'en aller, quand je lorgna plus attentivement celui que j'avais pris pour un 'vieillard'. Il n'était pas si vieux, peut-être un peu 'jeune' même, mais sa canne faussait toutes conclusions. Et si c'était lui qui m'avait jeté la pierre de tout à l'heure ? Je peinais à y croire. Comme je le disais, l'apparence faussait tout, mais j'étais bien placé pour savoir que les apparences sotn trompeuses. Haussant les épaules, j'en oublia alors cet incident, qui n'avait pris comme victime que la pierre réduite en poussière. Je resta assis pour je ne sais quelle raison, me détournant de cet humain. Passant une main dans mes cheveux de cuivre, mon regard perlé d'ambre ne cessait d'observer les alentours ...

Après ce coup de canne qui me laissa un sourire aux lèvres, je regardais où ce fichu caillou avait atterrit. Il avait atterris sur un jeune homme non loin. Je fronçais les sourcils après avoir aperçu cet homme sans égratignures et la pierre qui s’était, me semblait-il écrasé au sol à une vitesse phénoménale, l’égrenant au sol. Je me levais & avançai vers celui-ci. Je l’observai, j’étais à quelques deux mètres. Grand, assez musclé, une bonne gueule. Ce devait être un de ses jeunes du lycée, & pourtant je ne l’avais jamais vu en cours. Peut-être un touriste. Où bien un fils d'une famille qui venait voir sa môman. En tout cas il me semblait différent. Je ne sais pas comment mais je ne m'attardais pas dessus. Je m’avançais avec ma canne qui frappais le sol d'un son qui revenait toujours & m’arrêtais à un mètre de lui. J’eu un sourire amusé a une blague débile que j’avais pensée & le regarda et en sortis une autre, tout aussi débile mais qui me faisait autant rire. Ah ! Humour à deux francs que je t'aime !
- On dit qu’un coup sur le crane ca change les idées. J’espère qu’il n’était pas bien rempli !
Je rigolai en un souffle et sortis de ma poche des analgésique que je pris dans ma main & les gobai ensuite. Puis je parlais à nouveau.
- Vous l’avez reçu où exactement ?
Dis-je en fronçant les sourcils, m’empressant de savoir qu’elles étaient les circonstances & si j’avais rêvé ou pas.

Je releva la tête quand j'entendis quelqu'un parler. Discrètement, je regardais à droite et à gauche, mais personne n'étant assis sur mon banc, me laissait bel et bien croire que c'était à moi qu'il parlait. Génial. Mais d'un côté, me faire un peu de connaissances du côté humain ne pouvait être inutile. Cependant, je ne réussis pas à rire à sa 'blague'. Du tac au tac, du même ton rieur, je lui lança.

« Carambar, non ? »

Oui, j'étais sûr qu'il l'avait trouvé dans un carambar, pour qu'elle soit d'aussi mauvais goût. J'espéra alors aussitôt ensuite ne pas l'avoir vexé. Je m'attendis à ce qu'il s'éloigne, je n'avais pas tellement compris pourquoi il m'avait sortit ça, d'un coup. Alors que je replongeais dans mes pensées, il parla de nouveau. Je le rgarda un moment, un peu surpris, de mon regard velouté d'ambre. Quand soudain, l'incident de la pierre me revint. Alors c'était lui qui m'avais prit pour cible ! Pourtant, je n'éprouva aucune colère ou autre, de toute façon, pourquoi l'aurais-je fait ? Soupirant, je daigna lever la tête de nouveau. Que pouvais-je lui répondre ? Avait-il vu comment, non pas ma tête avait réagit au choc, mais comment la pierre avait réagit ? Avait-il des soupçons à mon égard ? J'ignorais tout cela. Je soupira de nouveau, lui répondant avec une improvisation si naturelle qu'elle en était déconcertante.

« Hum... ? Oh là, juste sur le front, mais je n'ai rien, ce n'était qu'un petit caillou... »

Futé. Futé qu’il était mais non. Ma blague n’était pas carambéenne. Elle était de ma propre utilisation. Mes blagues ne faisaient jamais rire, et c’était ca qu’était marrant ! Carambar …. Carambar … Non je ne me souvenais pas en avoir mangé – cela me faisait une occasion pour en manger – mais en tout cas, ce jeune et homme et le « caillou » m’intriguait toujours autant. Il répondit en mentant. Oui, il mentait je le savais. Et puis, j’étais bien placé pour le savoir, quand les gens mentaient. J’eus un rire étouffé par un soupir. Puis je baisse ma tête, réfléchissant à diverses choses. Je me plongeais déjà dans des diagnostiques époustouflants disant que c’était étrange. Très étrange. Alors je relevai ma tête en faisant un « Huuum » d’une voix rauque. Je le regardais bien en face.

- Vous mentez …
Dis-je avec une voix enfantine – comme les gamins quand ils veulent avoir raison – avec mes grimaces perpétuelles, qui n’était d’ailleurs pas des grimaces, mais peut-être plutôt des expressions exagérées. Mais je ne m’en tins pas là, autant continuer.
- Vous aussi vous cherchez mère-grand dans le parc ?! ?!

Dis-je d’une voix ironique cette fois avec une espèce de ces « expressions exagérées ». Je disais ca par rapport à cette jeune fille que j'avais apercu il y a quelques instants au lycée. Ce n’était pas très commode de se balader dans le parc et de se ramasser un caillou sur la tronche, en ayant aucune blessure ... Surtout quand ce caillou fait 1 kg, pas plus, pas moins. Mais bon chacun ses secrets ... Même si certaine étaient peu commode !

Je soupira. N'allait-il pas un peu me lâcher celui-là ? Quand il m'accusa de mentir, j'eux envie de lui dire " oui je mens, et alors ? " mais je me retins. Je resta plutôt passif, du coup. Sans rien dire de plus, je lâcha un long soupir. Un grand silence s'installa, mais moi, en tout cas, il ne me dérangeait pas. Non, j'avais trop vécu avec le silence pour le détester.

« Peut-être bien... »

Je repris l'usage du silence de suite après. Mon regard roux se posait sur les gens alentours. Alors, il parla de nouveau et j'étancha un baillement. N'en avait-il pas marre de parler pour ne rien dire ? Je secoua la tête. Les humains se dégradaient, de nos jours ... Je savais qu'il sentait quelque chose de louche chez moi, mais je fis comme si de rien n'était. Je mentais ? Tant pis. Il ne savait pas sur quoi ? Tant mieux. On aurait dit un gamin. Un véritable gamin. Même moi, certainement vingts ans de moins, je l'étais moins. Je passa une main machinale dans mes cheveux cuivrés. Le temps se couvrait, peu à peu, alors que la journée s'allongeait dans sa durée. Je ne répondis pas à sa question sans aucun sens. Attendait-il vraiment une réponse ? J'en doutais, à moins que lui aussi cache un secret. Le secret qu'il était fou. Certes, ce n'était pas un secret comme le mien, mais le sien s'avouait plus facilement. Je me surpris à ricaner doucement, envisageant qu'il s'était peut-être enfuit d'un asile, qui sait. Alors, je surpris un regard curieux sur moi. Je le toisa plus durement, l'air de dire "Tu ne le sauras pas."

Alice ...
Désolée mais j'arrive pas à répondre.
Je sais pas mais je bloque =S
Arf ... crotte ... zut ... flute

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