Plus pour longtemps... [PV Bella]

Plus Pour lontemps...

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[J've pas mourir xD ]

» J'avais passée toute la journée en ville, seule et inscouciante aux yeux des autres. Qui pouvait se douter de ce que j'était véritablement ? Sans doute quelque fanatiques de livres fantastiques qui croyaient corps et âmes a l'existance des vampires. Mais a par eux ? Personne. Les humains étaient tous aussi ingnorant que je l'étais auparavant. Je me demandais ce qu'il fesait tous d'ailleurs en se moment, ma famille, mes amis, vampire, loup-garou ou simple humain... Les Cullen devaient certainement être en pleine reflexion sur Héphylie et Jacob et toute sa clique devaient patrouiller les environs, tandis que le reste, devaient vivre leurs vies "palpitante" humaine...

Je rentrais chez moi après une journée totalement ennuyeuse en solitaire. C'en en soupirant que j'arrivais a quelques mètres de chez moi, marchant a vitesse humaine, même encore plus lente. La pluie commenca a tomber mais je m'en contre fichais. En fait.. Je n'avais pas envie de rentrée...

[Vraiment trop court désolé mais la j'ai trop du mal a RP u_u. Je ferrais mieux après <3]

} Le temps passait, doucement, et je finis par me coucher sur le rebord de la fenêtre et baillais. Mes yeux verts fixèrent devant moi le ciel gris plomb. Un orage s'annonçait, mais je finissais par m'habituer à cette météo pourrie. Posant ma tête sur mes pattes, je sentis la mélancolie doucement prendre possession de mon corps. Les couleurs du ciel étaient splendides, il m'arrivait encore d'admirer le monde avec un oeil critique. L'oeil d'une artiste, celle que j'avais été pendant un temps. Vous n'y croyez pas, n'est-ce pas ? Qu'une vampire comme moi puisse avoir été "gentille" pendant un moment. Mais c'était pourtant vrai, et c'était au contact d'un seul humain que mon monde avait basculé dans les couleurs. Parfois, il m'arrivait de regretter le temps où je restai des heures couchée dans l'herbe avec mon... amour. Il avait tout sut de moi, et cela l'avait détruit, anéantit. Je n'aurais jamais dut lui avouer la vérité, et ainsi le garder plus longtemps et ne pas être trompée. Vous riez, mais oui, un humain avait troqué mon corps contre celle d'une vraie humaine. Cela m'avait dégouté des humains...

} Une odeur de vampire me sortit de mes pensées sinistres. Levant la tête, je vis une jeune vampire s'approcher. Elle putait le sang animal, encore une de ces foutues végétariennes. Elle était gracieuse, mais je persevais sa jeunesse parfaitement. Après tout, j'étais bien placée pour connaître les vampires par coeur. Miaulant, je sautai de la fenêtre et trottai vers elle, avec autant d'innocence qu'un bébé approche d'un jouet. Ma métamorphose impliquait bien sûr que je pouvais changer mon odeur, bref, un déguisement parfait. Mon ventre gargouilla et je me retins de ricaner, je n'avais pas bus de sang depuis 2 jours. Ronronnant, je vins me frotter contre les jambes de la vampirette, je me sentais salie de devoir faire du lèche-botte à une vampire pour qu'elle me fasse rentrer chez elle. Miaulant, ronrannant, me frottant, je l'implorai littéralement de me prendre alors que de grosses gouttes s'écrasaient sur moi. J'avais l'air d'un chaton à demi-moitié, petit chaton noir et blanc, avec de grands yeux verts...

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Je trainais, encore et encore, toujours plus lente. Je n'avais vraiment pas envie de rentrée, de plus il était tard et je n'avais prévenu personne. Donc de toute façon, j'étais prise au piège. Soupirante j'avançai toujours, droite, sur la route sombre et sinueuse... Le regard un peu vide, au début je ne sentis même pas le pelage doux qui ma chatouillais les jambes. Commençant mon enjambée, je stoppais net. Revenant a ma position initiale, je regarde cette petite boule de poil qui me regarde de ses yeux verts. Pelage unicolore, noir et blanc, plutôt jeune... Cependant quelque chose n'allait pas sans que je puisse mettre la main dessus. Je m'accroupis doucement pour ne pas l'effrayer. Trempée et épuisée, je posais simplement un doigt sur son crane en le fesant glisser jusqu'à sa queue. Un fin sourire étira mes lèvres mais je restais toujours vide.

Trop de chose se passaient en même temps et je ne voulais plus en entendre parler. C'est pour cela aussi que je n'étais pas encore rentrée. Pourtant Edward m'attendais certainement... Argument lourd et convainquant mais je restais sur mes idées. Je pris doucement le chaton dans mes mains et m'assis sur le bord de la route, le posant sur mes jambes. Je me penchais légèrement, en lui laissant largement de la place, pour faire office d'abri. Mais contre mon corps glacé, il lui serait difficile de se rechaufer.

Mais ce détails qui m'embettais et sur lequel je n'arrivait pas a mettre la main m'embettais... Je la caressais longuement dans le sens du poil, le regard vide, au loin. Puis ce fut l'évidance. Tout d'abord pourquoi mon contact ne la fesait pas tressaillir, a cause de ma froideur ou encore pourquoi sa chaleur ne me brulais pas la main ? De plus, nous étions certes fait pour être attirant envers les humains, mais les animaux reconnaissait toujours notre odeur et détallais a grand pas, alors pourquoi était-elle venu directement ? Et enfin, ses yeux, ses grand yeux verts... Il me semblait si proche et si distant, possédant une double facette, une double personnalité... Je comprenais sans comprendre ou alors je ne voulais pas comprendre. Pourtant je ne bougais pas continuant de la carresser et de la proteger. Futile et.. Dangereux n'est-ce pas ?

} Tout se passa comme prévu, du moins pour l'instant. La vampire me carressa et je ronronnai sous sa main glaciale. Me prenant dans ses bras, je me laissai faire pour ne pas éveiller ses soupçons. Une fois qu'elle fut assise et moi contre son ventre, je me roulai en boule et la laissai me carresser. Mais je la sentis distante, elle réfléchissait, elle n'était pas sans soupçons. Alors, je réfléhcis aussi. Qu'est-ce qui pouvait donc éveiller ses soupçons envers moi ? J'avais une allure de chat normal, certes, bien que mes yeux soient presque trop superficiels. Hélas je n'avais pas trouvé mieux et je prenais le risque, surtout qu'Alice avait vut mon pouvoir. C'était un gros risque en m'approchant de si près d'une vampire végétarienne. Puis, ce fut à mon tour de sentir une chose : l'odeur d'Alice. Faisant mon maximum pour ne pas trésaillir, je pris une longue bouffée d'air. Oui, c'était cette odeur, un mélange d'animal et... Non, je n'arrivais pas à mettre la patte sur cet élément qui me disait que cette vampire avait des liens avec les Cullens, mais je le sentais, je le savais. Baîllant pour faire comme si de rien était, je repris mon analyse de mon "déguisement". Puis, ce fut comme une gifle, la réalité fut brutale et claire. J'aurais dut être brûlante, j'aurais dut ne pas aimer le contact de la vampire. J'aurais dut m'enfuir, mais j'étais là, et plus je ronronnais, plus j'éveillai les soupçons de l'inconnue. Je jouais serré, beaucoup trop à mon goût. Et surtout, je risquai de voir débarquer un Cullen à tout moment. Je priai silencieusement pour que cette fillette ignore encore mon pouvoir, sinon j'étais dans la merde. Car, même rapide, je ne pouvais pas l'être aussi qu'une vampire. Logique nan ? Cette inconnue faisait 3 à 4 fois ma taille.

} Mais pourquoi restait-elle ainsi avec moi ? Voulait-elle donc mourir ou n'avait-elle donc rien compris ? Non, j'avais appris bien vite que je ne devais plus sous-estimer mes adversaires. Il me fallait savoir combien les Cullens étaient, et vite ! Déjà, je connaissais Alice et elle avait une famille, j'en étais sûr. Puis, cette vampire nouveau-née. Des deux, la plus simple à tuer serait celle-là, celle qui me tenait sur ses genoux. Trop jeune pour combattre pensais-je, elle aurait dut rester chez elle. Puis, ce fut la catastrophe. Un autre chat passa non loin, il y en avait donc plein dans cette foutue ville ! Il nous regarda, fit le gros dos devant moi et partit en détalant. Mauvais pour moi tout ça, je n'allais pas tarder à me faire arracher la tête à ce train là. Frissonant, je me dis qu'il vallait mieux quitter les genoux de la fille et vite. Me levant, je sautai à terre et trottai un peu loins, sous la pluie. Mes lentilles se désagregeaient sous le contact de mes pupilles, j'étais en train mauvaise posture. Me mettant devant une flaque d'eau, je regardai distrètement la couleur de mes yeux. Merde, merde, merde, merde... Merde ! Ils n'étaient plus aussi verts, le terrain devenait glissant et je commençais à me dire qu'il vallait mieux jouer vite et serré si je voulais m'en sortir avec une tête. Courant jusqu'à la fenêtre de la maison, j'émis un long miaulement pour la vampire et me frottai contre le mur. Je me couchai sous la pluie, tremblant de froid (évidement, c'était une ruse, je n'avais nullement froid). Bordel, il fallait que je rentre dans cette maison si je voulais m'en sortir, car je n'avais aucune envie de fuir...