Etrange ? [ HELENE ]

PV HELENE

[ Désolé c'est nul =S ]

J

A

- QUOI ! Han ! Brad Pitt n'est plus le N°1 de la beautée ... Je suis décu ... C'est balooot ....

- Ces actrices ont de ses nibars

Si peu de soleil, mais malgré tout, j'essayais de profiter au maximum des quelques rayons. Assise sur le rebord de ma fenêtre, chez moi, j'avais fermé les yeux et je me laissais bercer par le rythme doux de ma musique. Sur mes jambes croisées en tailleur, ma guitare. D'un geste distrait, je grattais les cordes et sombrai dans une sorte de léthargie profonde. Pour la première fois depuis mon arrivée à La Push, je n'avais pas mis de pull ou autre. Mes bras nus laissaient voir mes cicatrices, ainsi que mon soutient gorge qui laissait voir l'immense blessure noire qui barrait mon dos. Personne n'était là pour les voir, mes grands-parents étaient chez des amis pour le midi, et moi, j'étais seule avec permition de sortir. Ouvrant les yeux, un léger soupir s'échappa de mes lèvres et je tournai mon regard bleu azure vers le ciel. Au loin, il était d'un gris plomb et menaçant, mais d'où j'étais, je pouvais encore sentir les fins filets de lumière me réchauffer une dernière fois, avant leur disparition. Un vent froid souffla, s'engoufrant dans mes longs cheveux blonds que j'avais, pour une fois, détaché. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais décidé de me montrer comme j'étais vraiment, même seule. Je souriai en pensant à Eole, la simple image de son visage me traversant l'esprit me réchauffa le coeur. Glissant une mèche de cheveux derrière mes oreilles, je descendis du rebord et me décidai à aller visiter la bourgade près de la Push, une petite ville nommée Forks. Bien piètre nom dailleurs...

Sautant agilement sur mes pieds, je ramassai en vitesse un jean, un t-shirt noir et mon pull manche longue. Enfilant le tout, je pris mon sac et descendis l'escalier en faisant trembler la maison. Je mis mes converses à carreaux et sortie de la maison. Quand l'air frais me fouetta le visage, je soupirai et sortis une cigarette de mon sac. L'allumant, je pris une longue bouffée et me dirigeai vers la route. Une petite marche ne me ferai pas de mal, mais en passant devant la voiture de mes grands-parents, je fus prise d'une envie de conduire. La clé était sur le contact, une chance... Riant tout bas, je pensai que j'allais me faire incendier par mes vieux et mon copain. Mais bon, tant pis ! Me glissant à l'intérieur de l'habitacle, je fis ronronner le moteur, enclanché la première et partis, toute fière. Mon permis ? Bof, surement quelque part dans ma chambre, traînant entre un vieux jean et... Ma guitare ! Merde, je l'avais oublié ! Plantant un gros coup de freins, je descendis et montai directement dans ma chambre prendre cette foutue guitare. Une nouvelle fois, je fus trop rapide pour une simple humaine et je pensai qu'il faudrait que je fasse attention de ne toucher personne. Pourquoi ? Parce que ma peau brûlait, signe que je n'étais pas... Normale. Le trajet jusqu'à Forks fut en même court et long, je me décidai pour une petite libraire. Il y avait plus de monde dans cette petite ville, mais les gens me toisaient avec étonnement, comme si je n'étais pas normale. Rougissant devant leur regard, je me garai devant la libraire et attachai mes cheveux. Lorsque je rentrai dans le magasin, un homme grossier hurlait que Brad Pitt n'était plus le numéro un. Ce genre d'homme était exactement ce que je détestai. Mais je n'y fis pas attention et saluai avec respect le libraire qui frôlait la crise de nerf. Me grattant la gorge, j'allais en direction de l'arrière boutique quand l'homme criai une chose qui me stopa net. Mon sang ne fit qu'un tour et ma température grimpa. Serrant les poings, je me retournai sec vers l'inconnu et abattis brutalement et avec une force presque surhumaine ma main sur la table. Il y eu un grand silence dans la librairie et je fixai avec dégout l'homme.

- Il existe des femmes faîtes pour que vous soyez pas grossiers devant de simple image, on appel ça des prostituées. Alors, vous n'allez qu'à en voir une et hurler avec elle, plutôt que déranger des gens qui n'ont que faire de vos remarques déplacées et grossières...

Je fulminai. Je veillai à ce que cet homme ne me touche pas, car je devais être à plus de 39°C et, vut ses remarques, je ne doutai pas une seconde qu'il s'étonnerai de mon aptitude à supporter une telle chaleur. Le libraire ricana et alla s'asseoir derrière le contoir, comme s'il attendait que je lui mette mon pied aux fesses. C'était affreusement tentant, mais je me retins, pour l'instant...

Je lisais encore ce magazine « people ». Je léchais mon doigt & tournait ensuite avec brutalité les pages fines, découvrant ensuite les « news ». Des couleurs de ci, de là. Des photos sur chaque article & quelques pubs qui recouvraient inutilement la page. Je soupirai, cela ne servait absolument à rien, je venais dans une librairie – libraire modeste voir ridicule de Forks – emmenant Mes magazines & les regardant alors que j’aurai pu le faire chez moi. Mais c’était marrant de foutre le bordel dans une librairie où la libraire semblait si fragile. & pour les inconditionnels du « c’est pour trouver du réconfort », qu’ils se trompent. Non, je n’étais pas comme à chaque fois, en manque de conversation comme tous le supposait. Je me refusais d’ailleurs de le croire. Paroles inutiles & barbantes ! De toutes manières, il n’y avait plus personne ! Personne ! Pas de Cuddy pour diriger, ni de Wilson pour espionner & être le bras droit de celle-ci. Mais cela me manquait de l’embêter à longueur de journée & de me confier à mon meilleur ami aussi. C’était la première - & la dernière – personne en qui j’avais eu confiance. En repensant à tous ca, je soupirai malgré moi. Mais je fus bien vite interrompu, car mes pensées n’eurent durée qu’à peine une ou deux secondes. Je fus donc interrompu par un bruit violent & sec. Je relevais la tête & vis deux poings sur la table, abattus avec brutalité. La table ne manqua pas de s’écrouler mais les pieds étaient assez solides. L’on voyait même, quand elle enlevait ses poings, la marque de son coup. Elle prononçait ensuite tout son charabia, inutile car n’y prêtais pas attention, & la dévisageais. C’était une femme, d’au moins 20 ans dirais-je. & pourtant, la férocité de son acte & de ses paroles étaient tel que ca me clouaient le bec. Non, cela m’intriguait malgré qu’une poussé d’adrénaline ou même de colère ait pu provoquer cela. J’eus l’idée, de la provoquer encore plus pour voir ses limites. Cela me donnait un large sourire aux lèvres. J’allais m’amuser !
- Voyez-vous, le tarif est un peu trop cher en ce moment. Je préfère les travelos, & vous, une préférence ?
Dis-je de mon ton habituel, provocateur & souriant – bêtement enfin d’un certain point de vue. Je repris alors mon journal que je mis devant ma tête, ne voyant désormais plus cette jeune femme agressive. J’appréhendais sa réaction avec enthousiasme. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu de partenaires féminins pour m’amuser, a ma façon. Puis je baissais le magazine à hauteur de mon nez, dévoilant a ma vue cette jeune femme. Je soupirai exagérément & la regardai.
- Je vais finir par croire que vous m’espionnez ! C’est méchant d’espionner vous savez !
& c’est alors que je remis mon magazine devant mes yeux puis le baissa pour laisser paraitre mes yeux & « espionner » cette femme. C’est marrant d’embêter les jeunes femmes, vous ne croyez pas … ?

Le temps avait passé, mais jamais je n'avais ressentis une telle répugnance face à un homme. Pourtant, il n'avait rien de spécial, assez beau, pas vieux. Le genre d'homme qui passe parmis les autres sans qu'on le remarque vraiment. Mais ce n'était pas ce qu'il voulait. Il voulait qu'on le regarde, qu'on s'énerve contre lui. Il me cherchait, testait mes réactions, je le savais. Des hommes avait joué 1 an et demi à ce petit jeu de manipulation, provocation, torture. Et soudain, cet homme fit remonter des souvenirs trop douloureux pour que je puisse me tenir droite. Le souffle me manqua et je suffoquai. Je cherchai une bouffée d'air pour la raison, ce que je voulais, c'était la sérénité. D'un geste machinal, je cherchai ma guitare dans mon dos et me rendis compte qu'elle était dans la voiture. La peur envahit mon corps et les paroles de l'homme sonnèrent à mes oreilles comme une annonce de terreur, et je manquai de hurler et de pleurer. Je posai ma main sur ma cictrice du bras et pris une profonde inspiration. Il me regardait, il attendait que je fasse quelque chose. Un spasme violent secoua tout mon corps et soudain, dehors, un coup de tonnerre éclata. Ce fut comme un coup de feu, je faillis sursauter. Le ciel était d'un gris plomb et la lumière était presque inexistante. La libraire était silencieuse, un silence de mort. Tout cela me rappelait mon emprisonement, mais je réussis à me contenir et regardai la pièce. Je me sentis soudain seule, je tentai de penser à Eole mais son visage me fit l'effet d'une dose minuscule de drogue. Le libraire me contemplai, intrigué par le fait que je ne réponde pas aux provocations de l'inconnu. C'est comme si le monde avait retenu son souffle.

Puis, quelque chose rampa en moi. La colère, la haine, le dégout pour cet homme. Ces provocations firent exactement leur effet, l'effet voulu. Je tentai de restai calme, me rappelant qu'au moindre contact avec cet homme il risquai de découvrir que j'avais la sale manie d'avoir une température de 39°C. Je serrai les poings et mes jointures devinrent blanches. Serrant les dents, je cherchai une once de raison dans toute cette histoire, mais il n'y en avait pas : j'étais en train de devenir folle. Et le libraire le remarqua bien, il vit que je n'allais pas bien car il retint son souffle. Je me retournai vers elle avec une telle puissance que le journal de l'homme qui m'avait parlé fut secoué comme si un violent vent venait de traverser la salle. Fixant le libraire, celui-ci déglutit en voyant mon expression de... Tueuse ? Surement. J'étais parfaitement consciente, mais mes gestes ne m'appartenaient plus, c'était comme si ce n'était pas moi qui agissait. Et plus tard, j'appris que cela s'appelait l'instinct animal de survit. Je lui souriai et me retournai vers l'inconnu, tout d'un coup tout ce que je n'étais pas. Fière, droite devant lui, une main sur ma hanche, le fixant avec autant de dégout que s'il avait été une vulgaire chaussette. Mes longs cils noires battirent et d'un geste rapide, je lachai mes longs cheveux blonds qui tombèrent en cascade le long de mes épaules. Et, ce fut le coup dur pour moi, j'enlevai ce que je ne devais pas enlever. Mais j'étais folle, je perdais l'esprit. Alors, mon pull glissa le long de mes bras. Dessous, un débardeur dos nu. C'était un de mes t-shirt préféré, celui que je rêvais de porter quand il faisait beau. Je le portais aujourd'hui, sans rien par dessus. Le bruit du tissu tombant sur le sol me fit l'effet d'une décharge életrique. Ma raison fut noyé dans un torrent d'émotion toutes plus intenses les unes que les autres. Mes cicatrices furent dévoilées, surtout celle du dos qui était plus que bien en vue. Noire, fine, captivante et dégoutante, le libraire souffla devant une telle horreur. J'ignorais s'il voulut dire une chose, mais ma raison fut soudainement happée par ma colère et je fus alors plus qu'une spectatrice de l'évènement.

D'une rapidité qu'un huamin n'aurait pas vut, ma main envoya voler le magasine. Puis, ma main attrapa le col du pull de l'homme et je le soulevai de terre. Une femme manqua de hurler devant ma force. Puis, j'envoyai l'inconnu grossier devant la porte en un vol plané assez impressionant. Je m'avançai en un pas de lui, lui pris la gorge entre mes longs doigts fins d'assassine et le soulevai de terre. Le libraire me hurla de m'arrêter, j'aurais bien voulue. Ouvrant la prote avec mon pied, je jetai l'inconnu dehors. La pluie battai furieusement le ciel, je fus trempée en une fraction de seconde. Mes cheveux blonds me collèrent à la peau, mes yeux bleus flamboyants comme jamais. Mes cicatrices ressortirent, mais surtout, l'eau en touchant ma peau s'évaporait à certains endroits. J'étais devant la libraire, plus imposante que jamais. Les larmes glissèrent le long de mes joues, se fondant aux gouttes de pluie. Le tonnerre grondait, les éclairs jaillissaient, mais je ne bougeai pas. Simplement je regardai l'homme qui m'avait rendu folle. Je n'en pouvais plus de souffrir, je n'en pouvais plus de me taire. Il n'avait que si qu'il méritait, mais ma raison noyée tentait de me dire de me calmer. J'ouvris la bouche, et des mots s'échappèrent de ma bouche. Mais ce n'était moi qui parlait, non, les mots froids et secs ne furent pas les miens.

- Vous êtes une ordure, vous osez me provocer, jouer, ça vous amuse ? Et si je fais des jolis trous dans votre torse avec une simple pression de doigt, vous trouverez ça marrant ? On peut toujours essayer de jouer à ma manière, mais je vous garantie que vous pourrez allez voir les travestis de l'autre monde...

J

- Oui ! Vous avez raison, ils sont trop chers !

- Laissez passez le drogué à la Vicodine ! Handicapé aussi ! Mais vous savez madame c’est malpoli de balancer des fonctionnaires de l’état qui sont handicapés par la porte quand ils sont en train de s'informer des nouvelles peoples !

- Quelle Honte !

- Sinon, je veux bien les petits trous, ce serait sympa, non ?! Peut-être que je me vendrait plus cher aux enchères !