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 Hélène Kalma . Loup-Garou

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Hephylie Kyllian
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MessageSujet: Hélène Kalma . Loup-Garou   Hélène Kalma . Loup-Garou EmptyDim 22 Fév - 14:36

.:'| Votre personnage |':.

Spoiler:


Nom :

  • } Kalma


Prénom :

  • } Hélène


Race :

  • } Loup-Garou (non transformée)


Age :

  • } 17 ans

___________________________________________________________

Psychologie :


[.Ce n'est qu'une affaire de solitude.]

} Mystère
  • Comprendre, apprendre, réfléchir mais ne jamais mourrir. Hélène est de loin une fille mystèrieuse, si difficile à comprendre ou à connaître. Tout le temps seule dans son coin, elle ne cherche pas un quelconque contact avec les humains ou tout autre personnes. A marcher comme un corps sans vie, elle ne regarde personne dans les yeux et passe son temps muette. Difficile de savoir comment réagir quand une fille ne vous regarde pas. Peut importe qu'il fasse moche ou beau, la nuit ou le jour, c'est la même chose. Et pourtant, comment résister à un de ses rares sourires ? Quand cette magnifique jeune fille se met à sourire, à vous parler dans un de ses accès de gentillesse, il est difficile de ne pas résister à l'envie de rire elle aussi. Malgré sa difficulté à parler aux autres, elle peut être une amie assez proche et compréhensive. Elle est lunatique, avec des sautes d'humeurs à perdre le fil d'une conversation ou d'une relation.


} Un Monde
  • Pourquoi toujours dans la Lune ? Parce qu'elle n'est jamais sur terre. Cette jeune fille a son monde et chaque actions dans le monde réel influence son monde à elle, celui dans sa tête. Elle est très réaliste, et elle peut vivre tellement fort ses illusions qu'elle ressent les émotions de son âme dans son monde. Difficile de commprendre ce monde ou les monstres et la magie existent, ce drôle de monde ou cette jeune fille joue enfin un rôle essentiel. Rêver est la seule chose qui permet à cette fille de vivre et elle n'ose pas imaginer de grandir et d'arrêter d'imaginer, de rêver, d'esperer. Contrairement au jeunes filles de son âge, elle n'a pas de petits copains, et elle ne rêve pas d'un homme parfait. Non, elle rêve d'être loin, d'être différente des autres. Elle veut ne plus ressembler à toutes ces clones de filles, elle veut être tellement différente, être autre chose qu'un humain dans un bureau.


} Aide & Douceur
  • La seule chose à quoi Hélène tient c'est la nature, la liberté. Tout le temps en vagabondage, dans la forêt, elle se parle toute seule ou bien elle aime parler aux animaux qui bien souvent ne la comprennent pas. Mais pour elle, c'est important de parler à des eêtre vivants, ou bien simplement au vide, au vent. Elle ne supporte pas que quelqu'un souffre, car de nature, cette fille souffre mentalement. Elle s'en veut toujours, elle pense que c'est toujours sa faute. Très fragile mentalement, elle a beaucoup de mal à ne pas s'en faire pour les personnes qu'elle aime. Lorsqu'elle s'isole, il n'est pas rare qu'elle pleure en silence. Hélène a, hélàs, déjà essayé de se suicider plusieurs fois, ce qui prouve sa fragilité intérieur. Les gens ne la retiennent jamais longtemps et elle est très distrète, autant en cours qu'autre part. Dans la rue, dans sa chambre, à table, en cours, elle n'est jamais vraiment là...


} Passion
  • Comment sauter cette passion, en dehors du rêve, qui anime les gestes d'Hélène ? La musique. Ces sons qui régissent la misérable existence de cette fillette, elle rêve avec la musique, elle veut mourrir avec la musique, elle vit pour la musique. Grande joueuse de piano, elle n'a jamais prit de cours. Personne ne le sait, mais c'est une des rares personnes à avoir une oreille dite "parfaite". Chaque note, elle la retrouve, piano ou guitare, c'est la même chose pour elle. Et oui, cette demoiselle est une joueuse de guitare et de piano, donc, quand elle n'a pas son piano a porté de main, elle a toujours sa guitare sur le dos.


} Peur
  • Pourquoi a-t-on peur ? Pourquoi craint-on certaines choses ? Elle a peur... Mais de quoi ? De la vie, mais pas de la mort. Du bonheur, mais pas du malheur. Elle a peur lorsqu'il y a trop de gens autour d'elle, elle a peur des contacts trop rapprochés avec un homme, elle peur du feu, une trouille folle du feu. Hélène fait des cauchemards tout le temps, il ne se passe pas une nuit sans qu'elle hurle de peur devant des cauchemards. Pire que tout, Hélène a peur de tous ce qui possède une lame. Couteaux, rasoirs, épées, elle ne supporte rien de tout cela. Le contact sur sa peau d'un quelconque métal aussi, voilà pourquoi elle ne porte presque aucun bijou. Elle a peur de perdre ses sens, ou de ne pas être capable de courrir, de se défendre. Elle fume et se drogue pour tenter d'oublier toutes ses phobies, elle se shoote aux calmants.


Physique :


[. Ce sont les marques indélébiles de ta haine.]

} Simplicité
  • Non, Hélène n'est pas du genre à se mettre des tonnes de maquillage, à draguer, à roucouler ou à montrer le fait qu'elle soit une fille. Non, elle est plutôt du genre passe-partout, elle s'habille avec ce qui lui passe sous la main, sans savoir si son t-shirt va bien avec son pantalon. Bref, aucun sens de l'ésthétique. D'une taille moyenne de 1m68, elle a de longs cheveux blonds foncés attachés en queue de cheval la plupart du temps et ebbouriffés vut que cette demoiselle ne supporte pas de se coiffer. Elle se met toujours du noir sous les yeux, ceux-ci sont sont bleus tirant sur le gris selon la couleur du ciel et la luminosité. Fine et elancée, la jeune fille est hélas très maladroite, ne pouvant dire deux mots l'un derrière l'autre sans dire une bêtise ou encore ne pouvant porter une chose sans tomber.


} Beauté
  • Avouons le, malgré ses airs de clocharde lorsqu'elle n'est pas dans son assiette, Hélène est belle. De jolies formes, mais elle ne les met pas en valeur. Son sourire, lorsqu'elle en fait un, est éblouissant et donne envie de chanter, de danser. Dans chacun de ses gestes, on retrouve la marque d'un passé difficile et pourtant des efforts qu'elle peut faire. Lorsqu'elle est seule, toutes traces de gestes maladroits disparer et elle devient gracieuse et danseuse, acrobate. La plupart du temps, elle se balade ou bien nus, ou avec des converses blanches explosés, pleine de boue. La jeune fille porte des pulls longs qui couvrent ses mains fines et jolies, des mains de joueuse de piano. Quand on l'a voit dans toute sa splendeur c'est lorsqu'elle danse sous la pluie. Oui, la jeune fille ne craint ni la pluie, ni le vent, et elle danse seule, elle est tellement gracieuse. On dirait un ange, une beauté, quelque chose d'iréel. Mais ne cherchait pas à l'approcher, car elle prendrait peur et partirait sur le champ...


} Marques
  • Pourquoi est-elle toujours en jean et en pull manches longues ? Pourquoi a-t-elle une trouille folle du noir ? Elle ne va jamais à la mer, elle ne se baigner jamais, elle ne se met jamais sans t-shirt ou en culotte. Parce qu'Hélène n'est pas "normale". Pas au sens qu'elle a un oeil dans le dos, non, la jeune fille doit cacher des choses. Un passé redoutable, des marques à vie, des cicatrices. Commençons par le haut. Du haut de la nuque jusqu'au milieu de la colonne vertébrale, elle a une longue cicatrice noire. Noire ? Oui, une cicatrice noire qui détruie tout son dos, parfaitement faites, sans aucun défauts. Comme si celui qui avait fait cette cicatrice y avait mit des heures... De l'épaule droite au poignet, elle a une série de petites cicatrices, de brulures, de bleus ineffacables. Du dessous du bras gauche jusqu'à la hanche, une longue griffure qui explose tout son côté, à la limite de voir les côtes. Du bas du dos jusqu'à mi cuisse, la pluis petites de ces cicatrices, des traces de brulures assez "légères". Et partout, partout sur elle, des bleus, des traits plus pâles, des nuances étranges. Comme si on avait joué avec son corps...


Histoire :


Ci-dessous

Famille :


} Mère : Décédée
} Père : Disparu
} Beau-père : A Paris
} Frêre : Disparu
} Grands-Parents : Quileutes habitants la Reserve



.:'| Vous |':.


Star utilisée :Reese Witherspoon
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Dernière édition par Hephylie Kyllian le Mar 24 Fév - 14:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Hélène Kalma . Loup-Garou   Hélène Kalma . Loup-Garou EmptyDim 22 Fév - 19:25

Première Sonnerie


  • } La sonnerie retentit. C’est la veille des vacances, et demain, mes parents, mon frère et moi partons pour des vacances à la plage. Quel bonheur ! Je suis en 3ème, et les cours commençaient à sérieusement me taper sur le système, surtout ce professeur de physique et toutes ces lettres grecques qui ne veulent rien dire à mes yeux. Je me lève et mets avec hâte toutes mes affaires dans mon sac. Le prof écrit quelques numéros d’exercices sur le tableau mais moi je me rue déjà vers la sortie. Mes copines m’attendent déjà, je n’en pouvais plus de ce que j’avais envie d’une cigarette. Comme la plupart des filles de mon âge, fumer était une des choses que nous faisions le mieux. Donc, nous étions sorties du cours toutes heureuses et prêtes à passer des supers vacances. Ma meilleure amie Alice me prit par le bras et m’entraîna derrière mes autres amies qui commençaient déjà à parler des sorties en boîtes et des mecs. Alice me prit par l’épaule et jeta un rapide coup d’œil en arrière. Je suivis son regard et croisai celui de Lucas, un de mecs les plus beaux de ma classe. Ces copains semblaient le charrier mais quand je remarquai qu’il ne regardait que moi, je rougis et détournai les yeux alors qu’Alice pouffait en silence. Je lui enfonçai mon coude dans les côtes ce qui réduit son rire à l’état d’un gémissement. Elle se pencha à mon oreille et me parla.

« Dis, il à la classe Lucas, nan ? Je pense qu’il te regarde ! Si t’avais vus comment il te reluquer en physique, c’était impressionnant ! »
« Arrêtes ! Tu dis n’importe quoi ! »
« T’es toute rouge !! »
  • } Je lui donnai une baffe sur la tête et partis plus vite pour la devancer. Je savais déjà qu’elle allait lui parler pour m’arranger un coup. Je fonçai, en sachant qu’Alice ne comprenait pas que je n’étais pas amoureuse de Lucas. Enfin, les histoires de cœur. Je détournai une seconde le regard quand je rentrai brutalement dans quelqu’un. Lâchant un petit juron, je levai les yeux pour tomber nez à nez avec Thibault. Mon sang ne fit qu’un tour et je rougis jusqu’aux oreilles. J’allais lui dire quelques excuses quand un truc humide se plaqua sur mes lèvres. Jésus Marie Joseph ! C’était sa bouche ! Derrière moi, il y eut un silence de mort et j’en fus plus qu’heureuse. J’enroulai mes bras autour de son cou et lui autour de ma taille. Des mois que j’attendais ça, je n’arrivais pas à y croire. Quand nous cessions de nous embrasser, il me prit par la taille et nous descendîmes les escaliers, en couple et moi, aux anges. En sortant du collège, je tirai directement une cigarette de mon sac, l’allumai et pris une longue bouffée. A côté de moi, Thibault ria et la prit pour fumer aussi. Posant ma tête sur son épaule, nous marchâmes tranquillement. J’essayais de ne pas trop penser à ce pauvre Lucas qui venait de se prendre le plus beau râteau de sa vie, mais je ne doutai pas une seconde qu’Alice ferait en sorte qu’il aille mieux. Je me sentais comme… Sur un petit nuage. Sa main sur ma taille me donnait des ailes, c’était impressionnant comment un simple geste peut vous faire changer. Si seulement il savait combien je l’aimais.

  • } Une fois devant chez moi, il me regarda tendrement. Entre nous, il n’y avait pas besoin de mot. Nous étions fait l’un pour l’autre depuis le jour où il avait débarqué tout seul à l’école, pommé. Depuis ce jour où il m’avait demandé l’heure. Devant ma maison, je me sentis vide. Pour le coup, les vacances me semblèrent bien longues. Lâchant un petit soupir, je le pris dans mes bras et nous nous embrassâmes longuement avant de quitter sa chaleur. J’ouvris la porte et rentrai dans ma maison, toute heureuse. Pourquoi n’avais-je pas remarqué qu’il manquait une voiture devant chez nous, la voiture bleue de mon père. Je montai directement dans ma chambre, posai mon sac et allumai ma musique. Ensuite, une fois que je trouvai la bonne hauteur de son, je descendis dans la cuisine en sentant mon estomac se tordre de faim. Je lâchai un petit rire et ouvrit la porte. Quand je levai les yeux, je sentis mes jambes manquer de s’écrouler. Devant moi, ma mère pleurait dans les bras d’un homme. Le seul problème, c’est que cet homme n’était pas mon père. C’était mon professeur d’anglais… Ma mère leva la tête vers moi et je compris tout. Je reculai d’un pas, complètement perdue. Elle s’avança vers moi, je remarquai qu’ils tenaient la main. Un hurlement de rage et de tristesse s’échappa de ma gorge et je me retournai, claquant la porte derrière, étouffant le mot que ma mère avait tenté de prononcer. Grimpant les marches de l’escalier menant à ma chambre quatre à quatre, je sentis les larmes me brûler les yeux. Des hoquets me secouèrent alors j’allais m’écrouler sur mon lit, déjà noyée sous les larmes. Entre mes côtes mon cœur peinait à se calmer. Pourtant, j’aurais dus le remarquer. Mon prof qui venait trop souvent, ma mère qui sortait trop souvent, quand mes parents s’engueulaient, j’aurais dus savoir que tout cela se finirait mal. Je passai donc ma nuit dans ma chambre, a échangé des sms avec mon copain et à espérer que j’allais me réveiller.

  • } 1 semaines plus tard, je savais parfaitement pourquoi ma mère pleurait. Parce que mon père, en découvrant qu’elle le trompait, avait juré de la promener en justice et d’avoir ma garde. Mais moi, on ne m’avait pas demandé mon avis. Alors, je rentrai dans la voiture de mon futur beau-père, habillée en noir. Mon frêre, en apprenant la nouvelle, avait disparu. Je ne doutais pas une seconde qu'il avait dut fuir loin de cette ville de malheur qu'était Los Angeles. Je soupirai doucement et m’assis derrière, alors que les deux amants s’asseyaient devant. Ma mère était livide, mon prof d’anglais muet. Je soupirai et mis la musique dans mes oreilles. Hélas, au bout de quelque minute de la longue heure pour aller au tribunal, ma mère commença à me parler.

« Ne t’en fais pas, il suffit juste que tu dises que tu veux rester avec moi, et on te laissera tranquille. Tout va bien aller ma chérie. »
« Et si j’veux pas ? »
  • } Je vis les phalanges de ma mère blanchirent autour du volant alors que mon prof me lança un regard noir avec le rétroviseur. Je lui répondis avec un regard encore plus noir, si fort qu’il détourna le sien. Minable. Je soupirai et, bien décidée à me venger de l’attitude de ma mère, continuer à la faire souffrir.

« Ben oui, j’ai le droit de choisir nan ? Après tout, le choix m’appartient et… »
« Non ! Le choix est à moi, c’est moi qui t’es élevée, c’est moi qui étais là quand tu étais malade, quand ton père était en voyage, c’était moi ! »
« C’est aussi toi qui étais là quand mon prof d’anglais venait m’aider pour les devoirs non ? Et c’est toi qui a trompé papa avec ce connard ! Oui, tu as raison, c’est toi ! »
« Tais-toi, espèce de sale gamine, tais-toi… »
« Marianne attention ! »
  • } Un hurlement retentit et nous rentrâmes avec une puissance phénoménale dans quelque chose. Ma mère perdit le contrôle de la voiture et s’arrêta plusieurs mètres plus loin. Elle hurla et mon prof descendit comme un dingue de la voiture. Moi, j’étais paralysée sur mon siège. Nous n’étions pas rentrés dans quelque chose, mais dans quelqu’un. Je sentis quelque monter le long de ma gorge, me la brûlant. Je détachai ma ceinture, ouvris grand ma porte, sortis et fis deux pas avant de vomir toutes mes entrailles. Penchai en avant, je détournai une seconde mon regard vers celui qui nous venions de renversé. Entre les mains de mon prof, soutenue par une autre personne que je ne connaissais pas, une personne. Pire qu’une personne, un garçon. Pire qu’un garçon, un garçon aimé. Pire qu’un garçon aimé, un garçon que je connaissais. Et pire que tout, étendu sur le sol, mon amour, Thibault. Ma vue se brouilla de larmes, et je courus en avant vers eux. Une main, sûrement celle de ma mère m’agrippa le bras mais je m’en dégageai sans problème. Trébuchant sur le vide, je me rendais droit vers le cadavre de mon amour quand quelque chose se prit dans mes pieds. Je tombai en avant et regardai sur quoi j’avais trébuchai : une rose pleine de sang. Et accrochée par un petit fil, une carte. Et sur cette carte, mon prénom… Non.
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MessageSujet: Re: Hélène Kalma . Loup-Garou   Hélène Kalma . Loup-Garou EmptyLun 23 Fév - 15:34

Deuxième Sonnerie



  • } La sonnerie retentit. Mais pas la bonne, pas la même… Non ! Assise sur un siège d’hôpital, je bondis sur mes pieds. Mais le fait que je ne mangeais plus depuis l’accident, le fait que je ne dormais plus m’avait affaiblis et je m’écroulai sur place. La petite chambre se remplie de médecin alors que devant mes yeux, une ligne plate et un son aigu, assourdissant. Son cœur ne battait plus. Fermant les yeux, je posai mon front sur le carrelage froid et pleurais en silence. Je priai pour que le son redevienne normal, que j’entende ces « bip » énervants. Je voulais de nouveau pouvoir sentir sa chaleur. Une sorte de hurlement étouffé s’échappa de ma gorge mais ça, personne ne l’entendit. C’était comme si j’étais devenue une ombre, un souvenir. Il fallait que les médecins le sauvent, je voulais le revoir me sourire, me parler, il ne pouvait pas m’abandonner ! Pas maintenant alors que tout allait mal, il était le seul moyen pour que je m’en remette. Les larmes inondaient le sol et une main se posa sur mon épaule, puis quelqu’un m’entoura, m’enveloppa d’un manteau et s’assit près de moi. Qui était-ce ? Pourquoi ? Comment ? Je ne cherchai pas, je ne cherchai plus. Au travers de ma vue brouillait, je voyais les médecins se retirer l’un après l’autre. Heure du décès ? 22h 34, Dimanche 14 Février… Joyeuse St Valentin mon amour, et bonne nuit.

  • } A partir de cet instant, de cette mort, ma vie ne fut plus qu’un amas de conneries, de mensonges. Je n’étais pas allé à l’enterrement, sinon j’aurais sauté avec Thibault dans la tombe. Lors du jugement pour savoir qui aurait ma garde, je ne dis rien même si le juge me répéta plusieurs fois que je devais me prononcer. Je m’en foutais de leurs histoires à deux balles. Il fut convenu que j’aille avec mon père car ma mère devait passer en cours d’assise pour avoir tué une personne sur la route. Voilà, je faisais mes bagages. Ma très chère chambre, je n’en voulais plus. Posant mes photos dans ma petite valise verte, je laissai une larme tomber sur la photo de Thibault et moi. Mon cœur se déchira et je m’écroulai sur le sol, hurlant de rage face à mon impuissance, hurlant ma peine. Mon père n’était pas là, mon père n’était jamais là. Je ne sais pas par quel pouvoir je réussis à me lever, peut être la force du désespoir. Je pris mes deux valises et mon sac à dos puis descendis, sortis de ma maison sans fermer la porte. Après tout, qui viendrait voler dans la maison d’une assassine ? Partant à pied, je n’allais pas vers la maison de mon père. Non, j’allais loin, du moment que je parte de cette foutue ville et que je ne revienne jamais. Sur la route, mes pas étaient lents, les voitures me frôlaient mais jamais ne m’écrasaient. Je marchai ainsi plusieurs heures, quittant peu à peu les maisons, me retrouvant seule sur une petite route dont je ne connaissais pas l’existence, ni le nom, ni la direction. Je savais simplement que cette route m’emmènerait loin de mon ancien chez moi. Pourtant, je finis par m’écrouler de fatigue. Assise sur une de mes valises, je contemplai les alentours avec dégoût. Je me croyais seule, je ne l’étais pas. Quelque chose de froid se plaqua brutalement sur ma gorge… Je voulus hurler, mais j’en fus incapable. Un ricanement sournois résonna longuement derrière moi et une personne se pencha à mon oreille. Il me murmura des choses dans une langue inconnue, mais je compris que ce n’était pas des gentillesses. Fermant les yeux, je m’apprêtai à pousser un hurlement quand une chose me frappa à la tête et ce fut le noir total…

  • } Ce fut une douleur atroce qui me réveilla. Un hurlement s’échappa de ma gorge mais je me reçus un puissant coup de poing dans le ventre. Le sang me monta à la bouche et je renversai ma tête en avant, vomissant. Une main m’agrippa les cheveux et je sentis une chaleur intense se rapprocher de mon corps. Je passe les détails… Mais en tout cas, quand je fus jetée dans un trou puant au milieu des rats, je n’avais plus assez de larmes pour pleurer mes douleurs. Me tordant sur le sol, je hurlai alors que je me vidai de mon sang. Je portai ma main ma cuisse qui était brûlée alors que je sentis le sang couler de tout mon bras droit. Quelle horreur… Je restai ici des heures entières, à attendre que la mort vienne me chercher, à chercher des moyens de mourir. Mais quand la porte fut ouverte et qu’une odeur de chien mouillé m’arriva aux narines, un nouveau hurlement retentit. L’animal, je doutais que c’était un chien, se jeta sur moi et m’arracha tout le côté gauche avec ses griffes. Un homme se tenait devant la porte, grand et svelte, la peau pâle. Ce fut surtout ses grands yeux rouges qui m’empêchèrent de lui demander de l’aide. Il tremblait, comme s’il se retenait de faire une chose. Je remarquai qu’il ne semblait pas respirer, mais quand l’animal s’en prit à mes côtes, je tournai la tête et poussai un hurlement à déchirer les tympans. La seconde d’après, l’animal n’était plus sur moi mais plus loin, écrasé sur le mur, agonisant. A quelques centimètres de mon visage, les yeux de l’inconnu qui me regardait avec mystère. Il posa deux de ses doigts sur ma lèvres et je frissonnai : ils étaient glacés. Il prit un peu de sang, partit et ferma la porte. Je n’avais rien compris, je ne savais pas pourquoi il m’avait sauvé, ni pourquoi il avait prit de mon sang.

  • } Je ne revis plus l’étrange homme depuis qu’il m’avait sauvé, jusqu’au jour où les tortures qu’on m’infligeaient furent trop grandes pour que je n’hurle pas. Un homme, un vrai, venait de passer plusieurs minutes à faire glisser une lame brûlante le long de mon dos, en une ligne parfaite et sans défauts. Lorsqu’il m’avait mit un poison dans cette blessure, je m’époumonai pour qu’on vienne m’aider. La seconde d’après, il fut de nouveau là. La scène fut trop rapide, je distinguai pourtant une bataille, et l’étrange créature eut le dessus sans problème. Ensuite, elle se boucha le nez et me prit dans ses bras, en veillant à ne pas toucher ma grande blessure. Nous partîmes de cet endroit qui puait la mort en une fraction de seconde et je pus juste distinguer le fait que j’avais été enfermé dans une ancienne chapelle, qui était à ce jour une crypte. Pourquoi m’avait-on enfermé ? Je n’en savais rien, je savais juste que plus jamais je ne pourrais vivre avec un corps beau et gracieux. J’avais été enfermé là-bas depuis 1 an ½, et je me demandais si on été encore à ma recherche. Collée contre l’inconnu, je sentis sa froideur au travers de ses vêtements. Moi, j’étais à moitié nue depuis le jour où l’un des hommes m’avait violé. Pourtant, à ce moment je ne pus que me blottir contre le torse de marbre de mon sauver, le dureté de son corps me rappelant le carrelage de l’hôpital où Thibault était mort. Nous filions à une allure extraordinaire mais je ne cherchai pas à comprendre pourquoi, je me demandai juste combien de temps j’allais survivre avec de telles blessures. Et surtout, pourquoi l’inconnu se bouchait le nez et avait les pupilles d’une noirceur profonde. J’allais lui parler quand le monde tourna autour de moi et que je vomis du sang sur le reste de mon t-shirt. Ensuite, je m’évanouis profondément…



Dernière Sonnerie


    } La sonnerie retentit. C’était ma grand-mère qui voulait que je lui ouvre la porte. Je descendis les escaliers en boitant et lui ouvris la porte sans une once de sentiments. J’étais très mal dans ma peau en ce moment, mais mes grands-parents ne disaient rien. Depuis le jour de mon sauvetage, je n’ai jamais pus oublier cet homme. Après m’être évanouie, il m’a ramené devant un poste de police et il m’avait laissé, sans un au revoir, sans un remerciement de la part des policiers. Je ne l’ai jamais revue, j’aimerais le revoir. Aujourd’hui, mon ancienne vie se terminait. Mon beau-père nous avait quitté après que ma mère soit morte. Vous ne le saviez pas ? Peu après mon enlèvement, ma mère fut emprisonnée. Quelques semaines plus tard, elle s’est tuée. Mon beau-père a abandonné les recherches au bout de 6 mois et il est parti loin. Lorsque la police m’a découverte devant leur poste, ils m’ont emmené à l’hôpital où j’ai reçus de sérieux soin pour ne pas mourir. Les médecins m’on ensuite expliqués que j’avais perdus trop de sang mais qu’ils ne pouvaient pas rattraper toutes mes cicatrices à moins de me faire de la chirurgie esthétique. Moi, j’étais d’accord, mais il y avait un problème financier et surtout, le fait que mon corps ne supportait plus aucune modification après ces longs mois. Je me regardais dans la glace, je regardais ce que je m’efforçais de cacher. Mes grands parents m’attendaient dans la voiture maintenant. Je lâchai un court soupir, enfilai une de mes nouvelles vestes, pris mon sac et sortis de ma chambre. J’éteignis la lumière sur mon monde, je partais pour une petite ville merdique du nom de Forks.
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