» Approche?. [Grégory]

normale

J’arrivais devant chez mon entrée titubant, la canne à la main. Je pris les clés de ma moto & mon casque. J’ouvris alors la porte de ma maison & je la pris dans le garage. Au milieu de la cour, elle luisait avec le peu de soleil qui m’accompagnerait ce matin. Oui, je voyais déjà doucement le soleil laisser place à des nuages. Je m’appuyais sur ma canne qui était du côté droit. Puis je la mis dans un emplacement qui permettait qu’elle tienne pendant tout le trajet. Quand celle-ci fus mise, je mis mon casque, le régla et je montais sur ma moto orange et noir. Je n’avais aucune veste, je prenais une veste de motard uniquement pour les longs trajets. Je fis pété deux, trois fois ma bécane pour le plaisir – Ce qui d’ailleurs me posait des ennuis avec les voisins – et fit une roue spectaculaire avant de partir pour le lycée. L’air m’entrainait vers l’avant, donnant de la puissance à ma moto. Je fis une deuxième roue et poursuivais mon chemin. Alors un chemin se présenta, je me penchais du côté gauche, et nous passions, elle & moi, avec une fluidité et une légèreté. Alors que je vis au loin le lycée, je ne ralentissais pas. J’entrais dans le parking à une vitesse folle, évitant les voitures et d’un dérapage hallucinant, je me garais sur une place libre qui allait être prise. Certains élèves qui marchaient en allant au lycée à pied me saluaient ou d’autres étaient ébahis par la beauté de ma bécane. Moi je ne disais rien, qu’est-ce que je leur dirais « Salut mon gars ! Tu pète la forme ? ». Non, donc je me taisais & puis une journée de cours me suffirait bien avec eux. En tout cas, le soleil tapait sur mon casque et ma moto & j’enlevais mon casque pour en profiter. Alors je passais ma jambe par-dessus la moto, arrêtais le contact et pris ma clé que je rentrais dans ma poche avant. Alors je pris ma canne & je laissais mon casque sur ma moto. Tout de manière, quelqu’un avec un casque de moto sans une moto, c’était louche.

Je pris mon chemin vers les établissements. Mais je vis une lycéenne dans les bois. Je ne la connaissais pourtant pas. Elle m’intriguait, un ton pâle & étant dans la forêt … J’allais en sa direction, traversant la route. Je manquais de me faire écraser par un automobiliste & je luis fis une grimace. Je n’allais pas m’excuser et lui non plus, comme ca l’affaire était réglée. J’atteignis alors l’autre bord de la route. La jeune fille semblait jeune, chinoise et autre mais on dit bien que les apparences sont trompeuses et que tout le monde ment … Alors je m’arrêtais non loin d’elle, m’adossant a un arbre.

- Vous êtes nouvelle ?

Dis-je d’un ton neutre, puis je reparlais.

- Non, parce que ma maman m’as dit que quelqu’un qui passait par la forêt était pas bien commode …

Fis-je d’un ton quasi ironique et avec une tête bizarre

- Vous cherchez mère-grand ? Dépêchez vous elle risque d’être avalée par le grand méchant loup, on ne sait jamais …

Dis-je cette fois d’un ton ironique. Elle ne rirait pas, c’était sur, mais moi je voulais savoir si elle allait bien. Ca m’arrangerait bien si elle était malade, m’enfin, ca m’étonnerait.

Vous êtes nouvelle ?

C'est une blague ?.

[ Désolé c'est un peu court ... ]

Je regardais cette jeune fille. Yeux marron, fin visage, corps élancé. Elle avait un bon atout et moi c’était tout l’inverse. Mais qu’importe dans ce monde, l’habit ne fait pas le moine comme on dit. Ce n'était pas une bimbo mais il n'était pas désagréable de la regarder. Comme toujours, j'accentuais les choses grossièrement. Je la dévisageais avec une grimace. Non, il ne fallait pas croire que j'allais regarder une de ses parties de son corps. Je réservais sa à celle avec qui j'avais des petits jeu - je pensais notamment à Coddy avec qui nous nous taquinions, faisant un petit jeu. Mais cela était fini depuis que j'étais parti et je n'admettais toujours pas que elle me manquait. J'en disais par des blagues ironiques mais personne ne la remplacerais, elle et son délicieux popotin.

Je regardais après ces pensées appétissante (xD) ma canne, et regardais en l'air. Rien n'était au-dessus de moi. Super. Alors je plissa le front, mesurant la vitesse et tout ca et lança ma canne en l'air. Elle fit une, deux rotations et j'essaya de la rattraper. Je l'avais entre mes mains, et satisfait de mon tour, fit un grand sourire. Puis je lui répondis.

- Hum, on peut dire ca.

Je regardais derrière moi. Je regardais l'heure. 2 minutes et 37 secondes de retard en cours. Ho, pas bien grave. Il se passerait de moi. Puis je me retournais brusquement, et dit avec une grimace exagérée.

- Tu connais la blague de la chaise ?

Je bougeais les sourcils, comme un gamin qui voulait qu'on lui dise et réponse et qui riait lui même à sa propre blague.

survivre.

Non.

[ Désolé =S ]

Je voyais à présent quelques signes d’impatience chez elle. Elle mettait ses mains derrière son dos, regardait ailleurs & semblait fatiguée. Je me demandais bien ce qu’une étudiante pouvait faire en soirée, sauf réviser & faire une fête – sans alcool car l’open bar n’offrait plus de verre gratuit – avec un tas d’amis. C’était louche mais je laissais. Enfin, peut-être pas. Cela m’intéressait malgré qu’elle ne me dise rien & que j’avais ma blague à sortir. Je regardais vivement les alentours puis reposa mon regard sur elle. Alors je soupirai exagérément – bien sur — & lui annonça la feinte de la blague. Mais tout d’abord, j’examinai – dévisageant celle-ci – sa main. Elle me semblait d’une blancheur énigmatique. Mais elle l’avait cachée & je regardais alors son visage, de même. Elle était pâle ! Mais pour ne pas qu’elle s’en aille, j’annonçais ma blague.

- Elle est pliante !

Dis-je avec un sourire assez enfantin mais en m’intéressant plus à son visage qu’autre chose. Quelque chose me frappait, tout d’abord sa voix – cristalline & dansante – puis ses yeux qui me paraissaient réfléchir aux rayons du soleil. Mais je « m’ébrouais » la tête & revins à mes esprits.

Je soupirai légèrement puis lui posait une autre question, histoire de détendre l’atmosphère.

- Vous êtes à Forks depuis longtemps ? Et au lycée ?

Autant savoir si je la verrais souvent. Peut-être pourrais-je savoir ce qu’elle a. Quel est ce mystère … Mais je n’en savais rien & c’est bien cela qui me poussait à continuer.

quelqu'un

Elle est pliante !

Ah.

Je viens tout juste d'arrivée. Et je ne suis pas lycéenne.

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» Gregory Borrowers [ HUMAIN ]