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| | Une simple Promenade ? PV |  |
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Leleth M. Paraete
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 |  Sujet: Une simple Promenade ? PV Mer 18 Fév - 0:00 | |
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|  | | Hephylie Kyllian
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| | Sujet: Re: Une simple Promenade ? PV Mer 18 Fév - 16:13 | |
| Sentir le sang glisser, sentir la vie s'en aller, la souffrance, la haine, la douleur, tout me convenait et pourtant ne me suffisait plus. Autrefois, j'aurais pus. Oui, j'aurais pus le faire, mais maintenant, je ne pouvais plus. Assise en bas de la montagne, non loin de la cascade, je regardais mon corps plein de sang avec que mes entrailles finissaient de se tordre de douleur. Un grondement sourd monta de ma gorge, mais je me retins de bouger par peur d'avoir encore plus mal. je n'etais pas une chochotte, loin de la, mais un etre normalement fonde n'aurait pas put supporter de telles douleurs, il n'y avait donc que moi pour oser m'en infliger des aussi horribles. Je l'avais toujours sis, avant de commencer ma metamorphose je savais que je souffrirais comme jamais, et pourtant, je l'avais fais. Comme si etre ici ne suffisait pas a me torturer, il fallait que mon pouvoir me fasse plus de mal que de bien. Assise, les genous replies sous ma poitrine, je contemplais une goutte de sang glisser le long de mon bras neigeux, tracant un long sillon dans la poussiere qui recouvrait ma fine peau pale. Un leger soupir m'echappa et je sentis les dernieres traces de douleur s'evapporer. Quelle chance ! Je venais de passer plus d'une quart d'heure a recuperer pour cette foutue metamorphose... Mais je savais que je devais le faire, je savais que je devais recommencer a m'entrainer pour le jour ou j'en aurais besoin. Je venais d'executer une des transformations les plus dures : entiere. Chaque partie de mon corps avait ete change, et pendant quelques heures, j'avais ete non pas une redoutable vampire, mais une belle jument blanche aux crins noirs. Ne me demandez pas pourquoi, j'avais eu envie de vitesse.
Soupirant legerement, je me levai de toute ma hauteur et allais chercher mes habits plus loin. Une longue robe de soie blanche brodee de fil orange, une beaute pure. Ouverte sur les deux cotes pour me permettre de faire de larges mouvements. Avancant avec grace et douceur sur le sol humide, je regardais les lourds nuages plomber le ciel. Au moment ou je commencais a me glisser dans l'eau, des gouttes d'eau se mirent a tomber. Le temps ne cessait de changer dans cette bourgade, et cela empirait ma mauvaise humeur. Tres vite, les quelques gouttes d'eau devinrent une averse tellement forte que je finis par sentir la pluie sur mon corps. M'accroupissant dans l'eau, je posai une main sur la surface et fermai les yeux, laissant le calme m'envahir pour tenter de ne pas devenir de trop mauvaise humeur. Imaginez une vampire folle, une vampire comme moi, ca donne a peu pres ca : une gerbe de sang, une ville rayee de la carte. Maintenant, vous comprenez pourquoi je devais me calmer et faire le vide dans ma tete. Mes cheveux blonds se collerent sur mon visage 'parfait' alors que derriere mes paupieres, mes yeux noirs redevenaient rouge. Mes levres fines s'entrouvrirent alors qu'un leger chant s'echappait de ma gorge. Oui, etre calme...
J'aurais put rester des heures ainsi, mes un bruit venant du haut de la montagne de derangea. Puis, une odeur immonde me prit les narines. Je fis unb ond en arriere et plaquai ma main sur mes narines pour ne plus sentir cette odeur. Beurk ! Ca sentait le chien mouille, le batard galeux, la terre, le truc degueulasse quoi. Ouvrant grands mes yeux, je fixai une vague forme en froncant les sourcils. Decidemment, cette ville avait de biens etranges occupants. Me levant, je passai rapidement ma robe alors que la pluie redoublait d'ardeur. Mes cheveux glissaient le long de mon dos en cascade mais je ne pris plus la peine d'etre presentable. Grimpant le long de la paroi rocheuse, je quittai peu a peu la cascade pour me retrouver non loin du haut de la montagne. Glissant tel un serpent entre les branches, tout en restant aussi discrete que possible, ce qui n'etait pas tres dur pour moi, je finis par distinguer une forme feminine. Je ne respirais pour ne pas vomir tellement cette odeur etait degoutante, mais pour etre sur que c'etait cette personne qui puait, je pris une profonde inspiration. Mon Dieu ! Plaquant ma main sur ma bouche et me pincant les narines avec l'autre, j'etais sur que c'etait cette fille qui puait. Sortant de l'ombre d'un arbre, je fis en sorte que ma robe fasse du bruit pour que la fille me remarque. Malgre tout, je restai a une distance d'environ 10 metres. Droite et fiere, je devais ressembler a une divinite avec ma peau pale, mes yeux rouge sang et... Ma beaute trop speciale. Pourtant, je fixai cette etrange creature avec une insistance derangeante. - Qu'es-tu ?Oui, je n'avais pas dis "Qui es-tu ?" mais "Qu'es-tu?". Pourquoi ? Parce que je me foutais eperdument du nom ou de l'age de cette fille, je voulais savoir de quelle race elle etait pour rajouter ca a ma liste de victime. Je la considerai un long moment, consciente que cette humaine devait etre beaucoup plus dangereuse qu'au premier regard. Et puis, je sentais une etrange chaleur se degager d'elle, mais je n'en etais pas sur. Un sourire sadique s'afficha sur mes levres quand je pensai a la dissequer vivante pour voir comment elle etait a l'interieur... | |
| | | | Leleth M. Paraete
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| | Sujet: Re: Une simple Promenade ? PV Ven 20 Fév - 1:17 | |
| ( Oooh ... Ton RP est  . J'suis pas sûr d'arriver à faire autant hein ... )
Il pleuvait maintenant. Et j’étais juste J’étais immobile. Tremblant pourtant de rage. Mon corps entier était secoué par des spasmes périodiques. Pourquoi Diable je m’emportais ainsi ? Il fallait que je me calme. Appliquant avec force ma main sur la pierre blanche, je semblait pomper en elle le calme et la sérénité qui me faisait tellement défaut. Un peu rassérénée, je me souvins alors du bruissement de tissus. Je me retournais vivement, virevoltant avec grâce et légèreté sur mes appuis pour finalement faire face à une statue. Enfin, quelque chose que j’aurais prise pour une statue si le vent n’avait pas effleuré ses cheveux roux, les faisant doucement onduler dans l’air frais et humide. Je restais un instant béate devant le regard que la statue de marbre posa sur moi. Des yeux rouges. Je n’en avais jamais vu de tel. Rouge, vermillon, cinabre, amarante, garance, lie-de-vin, cramoisie, cerise, purpuracé … Rouge sang. Tout bêtement. Et tout effrayamment. Pourtant distante de moi de près de dix mètres, je sentais presque son souffle sur moi, et ses yeux semblaient presque m’hypnotisais. Affreux et affolant. Mais à la fois, si tentant et si curieux. Et mon caractère curieux ne pouvait pas se satisfaire d’un simple coup d’œil. Mon regard bleu glace, piqueté de petites taches noires, détailla avec soin la femme ( car oui, c’était bel et bien une femme ).
Fine. Extrêmement fine. Délicate, fuselée, gracile et gracieuse, elle semblait faite à la fois de marbre et de soie. Toute entière de bronze et de crêpe. Mélange de granit et de satin. Paradoxe. Décalage. Semblable à la vie elle-même. Car après tout, la vie n’était elle pas paradoxale ? On naît puis on meurt peu à peu chaque seconde. Chaque pas, chaque action, nous amène vers la mort. Mais il en ressortait néanmoins une étrange atmosphère de la jeune femme, elle semblait comme nimbée d’un halo de glace, de froideur, de guindage et fierté. Une atmosphère qui, peu à peu, fissura avant de faire éclater la bulle d’admiration que mon esprit avait créé autour de cette jeune femme blonde. Mon cœur se serra devant le spectacle qui apparaissait enfin devant moi : un immense danger. Une femme dangereuse.
J’allais reculer d’un pas lorsque je me retins juste à temps. Il ne fallait surtout pas que je montre ma peur. Il ne fallait surtout pas que je révèle mes failles et mes faiblesses. Pour me donner une consistance, je passais une main rapide dans mes chevaux roux trempés, faisant voleter quelques gouttelettes d’eau. Mon regard ne s’envola que quelques secondes de la silhouette de la femme blonde avant de se fixer définitivement sur la jeune femme au visage fermé et plus qu’hautain. Les traits fermés et durs, elle semblait se croire supérieur à tout le monde. Etait-ce le cas ? Peut-être, peut-être pas. Néanmoins, ses paroles confirmèrent ma première impression. Je fronçais doucement le nez, preuve de mon mécontentement. D’ordinaire, je n’aurais pas réfléchis, j’aurais juste ignoré la remarque plutôt déplacé mais là, non, ça ne passait pas, j’étais trop énervée. Je m’avançais d’un pas vers la jeune femme et me campais, droite sur mes jambes, poings sur les hanches, la tête relevée, fière et noble. Elle n’avait pas a me parler ainsi. Campée, le dos cambré, il brillait dans mes yeux une flamme intense et sauvage. Ma voix s’éleva, âpre et un peu agressive. Néanmoins, elle était surtout ferme, assurée mais méfiante :
« Je pourrais te retourner la question, mais, étant polie, je vais t’informer un peu. Je ne suis pas quelque chose mais bien quelqu’un. Cela dit en passant, votre suffisance est bien belle dites moi. Pour vous informer ma " Sérénité ", je suis une Quileute. Cela vous suffit il ou vous en faut il plus ? »
Je laissais ma question en suspense, ayant amorcé un large mouvement du bras pour montrer mon agacement. Enfin, mon agacement, c’était beaucoup dire. En temps ordinaire, j’aurais très certainement était sous le charme de l’aura qui émanait de la femme blonde qui se dressait devant moi. Sa robe semblait tout droit sortit des plus beaux films médiévaux mais il y avait vraiment quelque chose en elle qui me dérangeait : elle était trop hautaine, trop froide, trop glaciale. Non, cela ne collait pas. Même si j’étais un peu admirative devant elle, je n’aimais pas comment elle était. Je restais campée là, face à l’Humaine qui semblait si forte et si puissante. Pourtant, je ne baissais pas le regard, je ne céderais pas. Je resterais là. | |
| | | | Hephylie Kyllian
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| | Sujet: Re: Une simple Promenade ? PV Mar 24 Fév - 0:41 | |
| (Le tien aussi est génial )
} Me tenant fière et droite devant cette fille, je la détaillai. Belle, finement musclée et élégante, elle inspirait douceur et réconfort, et pourtant, son regard farouche et sauvage était en contraste parfait avec son corps de jeune fille humaine. Oui, son regard d'être libre et indomptable, elle ressemblait à un corps trop fragile pour abriter une puissance redoutable. Je ne sous-estimer jamais mes adversaires, et celle-ci, je voyais clairement qu'elle ne devait pas être aussi gentille qu'on pouvait le croire. Nous étions les deux pôles de la terre, et je voyais en elle une gamine. Oui, elle ne semblait rien savoir de la vie, aussi jeune que les nourissons. Tout en elle prouvait qu'elle avait du mal à se controler, ses traits, son corps, sa démarche, ses yeux. Une petite gamine qui ne m'inspirait rien, à par mystère. C'était agréable de sentir son ignorance face à une personne, cela m'avait manqué. Mes muscles se détendirent, alors que j'adoptais une position plus calme, plus décontractée. Elle n'avait pas l'air de bonne humeur, tant mieux ! Moi non plus je n'étais pas de bonne humeur. Cela arrangeait bien des choses, je pouvais donc la mettre facilement en colère. Un léger soupir s'échappa de ma gorge...
} Elle me cracha quelques mots bien placés, aggressifs et menaçants, bref tout ce qui pouviat me donner envie de la tapper. Une sorte de ricanement résonna autour de nous deux et je fis un pas en avant, un seul. Peut être le dernier qu'elle pourrait jamais voir. Je me demandais que faire... Lui dire que j'étais une vampire ? Après tout, elle appartenait aussi au monde du surnaturelle. Soudain, comme une flache dans ma tête, tout devint clair. Oui, cette odeur, je la connaissais. Une image brutale s'installa en mon esprit belliqueux : le loup-garou. Ce garçonet à la noix que j'avais rencontré à la cascade, il puait autant qu'elle, mais à la différence que lui, il était en loup. Voilà, tout s'expliquer. De nouveau, j'eus le dessus sur la situation et je la regardai, contente de moi et prête à lui balancer une phrase bien placée. Posant une main sur ma hanche, je penchai légèrement la tête sur le côté, mes cheveux blonds me collant à la peau. Du bout de doigts, je reitai une mèche de ma bouche et fixai l'inconnue de mes grands yeux rouges. Je levai les yeux au ciel et soupirai avant de lui parler d'une voix lassée. Oh, arrêtes ton petit manège. Je sais ce que tu es : tu n'es pas humaine. Je me demande ce que je devrais faire pour te voir te transformer en caniche tout joueur et un peu plus gros que la norme. Peut être te lancer un nonos et te dire d'aller le chercher. Tu ne penses pas ?[/b] | |
| | | | Leleth M. Paraete
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| | Sujet: Re: Une simple Promenade ? PV Ven 27 Fév - 15:55 | |
| ( Question de point de vue ^^. Désolé c'est un peu court mais je file =S )
J’étais comme enragée. Je ne supportais pas que l’on me parle ainsi et encore moins que l’on me traite comme une chienne. J’étais Humaine, j’étais une femme. Et autrement, j’étais une Louve. Je n’avais donc rien à voir avec ces chiens galeux. Et la jeune femme blonde à la robe si belle n’avait donc pas à me parler ainsi. J’étais vraiment en colère. Et pourtant, de l’extérieur, cela ne se voyait presque pas. Mes yeux bleu glace avaient simplement virés au noir et c’est tout ce qui pouvait témoigner de mon énervement. Tout au plus la tension à peine perceptible dans mes épaules pouvait révéler ma faille mais c’était tout. Je m’efforçais au plus grand calme. Ce que pour le moment j’arrivais plutôt bien. La tête bien droite, fière, le dos droit lui aussi, campée sur mes deux jambes, les bras croisés, je toisais l’autre. Je devais avouer qu’elle semblait forte et que c’était peut-être cela qui m’empêchait de l’attaquer de suite. Et puis, j’étais plutôt dans le genre pacifiste. Néanmoins, quand je suis en colère, je fais parfois n’importe quoi. Mes poings se crispèrent légèrement avant que j’inspire longuement, tentant par la même occasion de me calmer ; il ne servait à rien de s’énerver pour le moment. Bien au contraire.
La femme blonde à la longue robe blanche commença à adopter une position plus confortable et je l’imitais quelques peu, restant tout de même très vigilante et sur mes gardes. Pour preuves, les picotements que je ressentais dans les jambes. Ces picotements qui précédaient d’ordinaire une transformation. Mais il valait mieux pour moi que je reste ainsi ( en Humaine quoi ) pour le moment. Inutile de provoquer l’autre alors qu’elle pouvait encore décider de passer son chemin. J’observais ces yeux rouges qui restaient pour le moment fixés sur moi, me dérangeant quelque peu. Pour penser à autre chose, je me concentrais sur son visage dans sa globalité et j’inspirais profondément par la bouche car désormais, moi aussi je sentais son odeur. Et si elle n’avait pas l’air d’apprécier la mienne, c’était tout à fait réciproque ! Il fallait néanmoins que je réponde à sa provocation. Mais il n’était cependant pas question de tomber dans ce grossier piège. Pas question de laisser la colère envahir mon cœur. Redressant plutôt la tête, je toisais à nouveau la jeune femme puis je me mettais à parler. Ma voix s’éleva, ferme et assurée. Un petit sourire narquois s’étala même sur mes lèvres vers la fin, preuve que je retrouvais peu à peu mon assurance tout en restant sur mes gardes.
« Excellente idée. Et puis, tant qu’à faire, autant prendre ta tête comme nonos, je t’assure que ça serrait bien plus drôle … Enfin … Question de point de vue n’est-ce pas ? » | |
| | | | Leleth M. Paraete
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| | Sujet: Re: Une simple Promenade ? PV Sam 14 Mar - 19:38 | |
| } Sa réaction me fit rire. Elle essayait de se détendre, d'adopter une position décontractée. Mais hélas elle n'était pas aussi bonne que moi à ce petit jeu. Alors, je l'écoutai avec un sourire affreusement ironique et qui donnait envie de me foutre une baffe. Elle me répondit sèchement, avec fermeté et assurance. Cette cabot me faisait rire. Dailleurs, je ricanai dans le vent devant sa pauvre et minable phrase. Un gamin aurait fait mieux comme réponse, il m'aurait craché à la figure. Elle, elle se contentait de me répondre avec des mots complètement inutils. J'espèrai qu'elle pouvait faire mieux, car elle me déçut affreusement. Soupirant, un silence s'installa entre nous. Je laissai mes yeux posés sur elle et je lui souriai avec... Désolation. Comme un professeur sourirait à son élève en lui disant que sa réponse qu'il croyait juste était complètement fausse. Oui, ce genre de sadique à la fois désolé, ironique, narquois, sadique. Bref, un mélange de tout ce qu'il y avait de plus emmerdant. Un élève, en voyant ce sourire, mourrait d'envie de taper son prof ou de l'insulter. Mais que cette louve m'insulte et cela signera son arrêt de mort. Ou pas. Elle était interressante comme fille, et peut être que j'arriverais à ne pas la tuer.
} Mais, hélas pour elle, j'avais un grand sens du jeu. Elle voulait jouer avec ma tête, mais nous allions jouer. Soudain je me postai, en une fraction de seconde, en position d'attaque. Un grondement sourd monta de ma gorge et je découvrai ce que je possédai de plus convaincant et propre à moi : des longs crocs. Le long grondement grimpa dans les aigus, preuve que j'allais attaquer. Puis, bondissant, je fus sur une branche d'arbre et la regardai, tournant ma tête dans tous les sens, comme folle. Oui, la folie, une chose finalement très censée. Puis, je fus de nouveau devant elle, mais à seulement 2 mètres. Voulait-elle vraiment jouer au même jeu que moi. Pour sa phrase stupide, elle allait le payer. Posant mes mains sur le sol, je me retournai soulevai mes pieds du sol. Lui décochant un fabuleux coup de pied en plein ventre, je quittai terre. C'était une attaque rigolote, une attaque japonaise que j'adorais en fait. Je n'y avais pas mis toute ma puissance, heureusement pour elle. Me repostant loin d'elle, droite et froide, comme une statue de marbre. Mon regard inquisiteur la fixa. - Fais attention, je pourrais bien plutôt jouer avec ta tête... | |
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