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| | | Tu m'avais presque manqué [PV Erwak] |  |
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Hephylie Kyllian
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![Tu m'avais presque manqué [PV Erwak] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Tu m'avais presque manqué [PV Erwak] Dim 15 Mar - 13:18 | |
| Tu m'avais presque manqué
Angleterre, Angleterre, Angleterre... Mon regard vague suivait les mouvements de la population anglaise sous les grosses gouttes de pluie. Assise en haut d'une colline qui surplombait un village près de Londres, un sourire ironique passa sur mes lèvres fines. Ce pays m'avait bien manqué pendant cette absence trop longue, mais j'étais de retour, et lui aussi. J'étais venue car s'il y avait bien un endroit où tous deux nous pouvions nous revoir, c'était ici : le village où il est né. Plutôt pitoyable, mais loin de la grosse masse de gens, finalement cet endroit n'avait pas beaucoup changé depuis les 3000 dernières années. Cette pensée me fit rire et je me levai. Enveloppée dans une grande cape noire, je mis le capuchon sur ma tête et couvrait ma robe blanche du tissu ombrageux. J'étais pieds nus, comme à mon habitude en fait. Glissant (car il n'y avait aucun autre mot pour décrire ma façon de marcher) avec grâce, je me dirigeais vers le village. Sur le sol humide de pluie, je sentai une puissance redoutable. L'Angleterre, berceau de la race vampirique, cachette pour les rassemblements, zone de torture de Fils de la Lune. Mon allure accélera et au bout de quelques minutes, j'entrai dans le minuscule village.
Il n'y avait que des vieux gâteux, il ne serait pas difficile de le localiser. Et, s'il refusait de me laisser parler, alors j'utiliserai les souvenirs et la force pour le vaincre, comme autrefois. Ces dernières semaines, j'avais diminué mon temps de métamorphose, et de douleur, j'avais donc encore des chances de le battre. Mais cette perspective me laissa froide, car si j'avais récuperé de ma force, lui serait surement devenue encore plus puissant. Mais finalement, nous étions si semblables... Devant mes mouvements gracieux, mon corps fin mis en valeur par cette cape serrée, les gens tournèrent leur regard ébahis devant moi. Je les ignorais, laissant le bas peuple s'extasier devant mon imposante stature. Puis, je passai devant une statue à moitié recouverte de plantes et si vieille que la pierre devenait poussière à chaque bourrasque. Mais je m'arrêtai devant et la détaillais avec spetisme. Il y avait là une jeune femme avec une paire d'ailes dans le dos et à ses pieds, un homme à quatre pattes qui vous regardait avec haine. Je soulevai le rideau de feuilles pour voir l'inscription et sentis mon coeur faire un bond. Il y était écrit : "Héphylie & Erwak Kyllian reviendront..." Cela me fit rire alors que derrière moi un homme se gratta la gorge pour se faire remarquer. Un sourire sadique passa sur mes lèvres et d'un large mouvement je me retournai devant lui, ma capuche enlevée. Il manqua de s'évanouir devant mon visage, le même visage que la statue. Il leva sa main comme pour se faire pardonner et partit en courant. Et oui, j'étais de retour, et lui n'était pas si loin, j'en étais sûr... | |
|  | | Jasper Cullen
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| | Sujet: Re: Tu m'avais presque manqué [PV Erwak] Dim 15 Mar - 22:12 | |
| Big Ben, Tower Bridge, la reine … Londres & ses principaux monuments. Je les avais déjà tous vu, de loin ou de près. Mais aujourd’hui, tel n’était pas mon but. Je marchais tout simplement dans les rues des alentours de Londres. Londres, ville immense remplie d’humain de bon sang. J’esquissais un sourire. Cela m’avait été un bon terrain de jeu avec ses rues étroites & sombres à quelques endroits. Un jean bleu foncé, un sweat avec une capuche baissée. J’étais habillé comme tous les autres aujourd’hui. Comme ces incapables d’humains. Cette race qui était tellement en-dessous de nous … Mais quelques choses montrait que je n’étais pas comme eux. Quelques femmes s’ébahirent sur mon visage, si parfait, ma blancheur & mes cheveux si rebelles. Sous l’eau qui me trempait, elles étaient encore plus stupéfaites. Je laissais un rire sournois s’échapper de mes lèvres. Ils ne savaient pas que sous ce masque de beauté, que sous toute cette apparence, j’étais le plus grand prédateur au monde. Je ne ferais qu’une aspiration de leur sang & ils n’auraient plus leur âme. Je n’avais qu’à m’avancer & mordre violement. Ou bien même de jouer avec celle-ci – c’était plus marrant – comme j’aimais souvent faire. Qu’ils étaient tous stupide, aucun ne m’échappait. Aucune ne m’échappait. & c’était lassant que ce soit aussi facile … Alors il fallait faire de mieux en mieux, de plus en plus fort. & pour corser le jeu, il me fallait me venger. Il fallait l’éliminer coute que coute. La première – tout comme moi. Mais il n’y avait de place que pour une personne, & c’était moi. J’allais recourir à mensonge & trahison pour cela. J’utiliserais tout. & c’est en arrivant en un square que mon sourire se dressait, sadiquement. Une statue s’élevait en son milieu, dévoilée de toutes fougères. Personne n’était ici, tout le monde état partie. Sauf Elle. Elle contemplait la statue, avec un certain sourire. Je vis – de loin – que l’écriture qui y était marquée me concernait. Je dressais alors un sourire sadique … Surprise ma chère !
Hephylie Kyllian.Une robe blanche, la capuche baissée. Pieds nu sur le sol trempé. Son odeur me montait au nez sans grand effort. & dire que c’était peut-être le moment. Non, c’était trop facile. Elle aurait utilisée plus difficile que ca ... Je riais, oui & ceux sans me cacher. Stupide ou surprise ? Était-elle surprise ou était-elle stupide ?! Je m’efforçais de ne pas éclater de rire. Un rire qui aurait été sonore, strident. Je me placais en une fraction de seconde derrière elle, à quelques mètres. C'est alors que je lui susurais à l'oreille.
- On dirait que je t'ai manqué ...
Dis-je avec un sourire narquois. Tout était lancé.
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| | | | Hephylie Kyllian
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| | Sujet: Re: Tu m'avais presque manqué [PV Erwak] Lun 16 Mar - 20:26 | |
| [Ton post est  ] J'aurais éclater de rire si je ne m'étais pas retenue. Il était toujours aussi gamin, toujours aussi excité à l'idée de me tuer. Il n'avait pas changé, en un certain cela me rassurait. Peut être s'imaginer me surprendre ou enfin avoir une chance de me battre, je trouvais cela affreusement puéril. Il y avait en tout trois "personnes" qui connaissaient mojn pouvoir : Lucian, Alice Cullen et lui. Et lors de notre dernier combat, cela lui avait joué de mauvais tours de connaître mon pouvoir. Il était trop gamin pour me tuer, il en avait l'occasion à chaque fois qu'il me voyait, mais il aimait apparement faire durer l'agonie. Une chose que je maîtrisais, mais devant un adversaire tel que lui ou Lucian, je tuais d'un geste rapide et inattendue, pour ne pas me faire tuer. Il loupait de belles occasions de me tuer, et cela le rendait trop vulnérable. Des vampires, nous étions les plus forts et lorsque nous nous battions, il y avait du spectacle. Il était à des dizaines de mètre de moi, habillé comme un humain, et pourtant je le sentais depuis des heures presque. Pas son odeur, non, mais mon instinct de créatrice, il avait oublié que j'étais celle qui lui avait offert cette vie. Mais je laissais passer, encore une fois. Malgré le fait qu'il soit un enfant, je finissais par apprécier son tempérament. En me sentant, en me voyant, il ria. Son rire résonna à mes oreilles comme un long chant précédent une mort, ce rire que tous deux nous prduisions lorsque nous étions dans le même camp. Je ne levais pas les yeux vers lui, le laissant nager dans on délir en pensant pouvoir m'avoir. Mais quel crétin...
Il fut rapide, très rapide. Pendant une infime fraction de seconde, il disparut de mon champ de vision. Il était fort, oui, beaucoup plus fort. Sa vitesse était impressionante, mais je ne laissais rien paraître de mon étonnement. Je sentis son corps derrière moi et esquissai un sourire ironique. C'était un truc de Kyllian, d'attaquer par derrière. Mais encore une fois, il ne m'attaqua pas. Lourde erreur, cette fois, son insolence pourrait se payer de sa misérable existence. Sa vois résonna en moi, se répercutant dans ma cage thoracique. Depuis combien de temps n'avais pas sentis ce désir de bataille, de sang, de puissance. Depuis combien de temps mon "vrai" corps ne m'avait-il pas supplier de le laisser se libérer. Il le tout ça, ou bien il avait la mémoire courte. Il savait que chacune des parties de mon corps était un futil déguisement. Non, non je ne ressemblait pas à ça. Bien trop belle pour une vampire aussi agée et aussi combative. Avait-il encore le souvenir de mon vrai corps, alors qu'il m'arrivait moi-même de l'oublier ? Je n'en savais rien, je ne pouvais pas pas le savoir. Alors, une seconde passa, puis deux. Ce fut à mon tour de bouger. Ma tête se décala à peine sur le côté, juste pour qu'il puisse entrevoir mes yeux rouges. - Tu es bien prétentieux de croire que tu m'avais manqué. Mais moi, t'ai-je donc manqué au point que tu manques encore une occasion de me tuer ? Je te l'avais dis, Erwak, ton entraînement n'est pas finit. Tu n'as pas les tripes pour être le Premier...Sur ce, je fus invisible tellement ma rapidité était puissante. Me retournant, je lui donnai un spectaculaire coup de pied dans le ventre. Je n'y avais pas mis toute ma puissance, juste assez pour qu'il vole, pas assez pour lui trouer son joli abdomen. J'avais besoin de lui, les Fils de la Lune allaient venir me chercher, et sans moi, il était autant perdu que moi sans lui. Je glissai une mèche de cheveux blonds derrière mon oreille droite et le fixais, ironique et provocante. Allait-il à son tour m'attaquer, allait-il essayer de me tuer ? Trop futil, trop con ce vampire. S'il le faisait, alors je n'aurais d'autre choix que de le tuer. Parce qu'il finissait pas être une honte pour la race. Ah oui, vous voulez l'explication de ma phrase ? Son entraînement, c'est celui que je lui ai imposé dans sa jeunesse, pour qu'il soit un brillant tueur. Je ne savais plus pour qu'elle raison il s'était cassé ce connard, mais il le payait cher. Dans tous les cas, il me faisait marrer... | |
| | | | Jasper Cullen
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| | Sujet: Re: Tu m'avais presque manqué [PV Erwak] Mar 17 Mar - 23:04 | |
| [Le tien est encore mieux <3]
Juste derrière elle, je sentais son odeur. Son odeur que je n’avais pas sentie depuis longtemps. Un sourire narquois se dessinait sur mes lèvres. Tellement longtemps que je n’avais pas vu ses cheveux parfaits, sa robe immaculée & sa voix si indescriptible. Mais surtout, c’était sa façon de me rabaisser qui me plaisait. Quelle innocence. Innocence de mes progrès. Des progrès que j’avais effectués en tellement d’années. Cela faisait si longtemps que je n’avais eu l’occasion de la revoir. J’allais enfin pouvoir apaiser à nouveau mon envie de tuer. Ce petit jeu entre elle & moi qui était toujours assez plaisant. A chaque fois, j’augmentais ma force, ma rapidité & mon âme. Elle aussi, mais elle savait surement que je devenais redoutable. Rapide, elle allait au plus vite, ne laissant place aux retrouvailles. Que c’est triste ! Je pouffais d’un rire sadique à cette idée. Tandis que je relatais tout ces souvenirs, je fus surpris – du moins à moitié – par un coup de pied en mon ventre. Je fus alors projeté 10 mètres plus loin. J’émis une grimace avant de me récupérer sur mes pieds, glissant sur le sol. J’émis un léger sourire, sentant tout de même encore le coup sur mes côtes. La douleur s’estompait – même si je sentais cette petite douleur en respirant. J’eus un pouffement de rire en quelques secondes. J’avais bien raison – rapide – elle ne perdait pas de temps ! Je la retrouvais, elle & son comportement & cela me fit penser à ce que je fasse attention. Enfin j’allais m’amuser. Un combat de rigueur, de force à force, de vampire à vampire, d’elle à moi, … J’avançais – glissais – en sa direction, prenant soin de la contourner d’un mètre. Je fus à présent face à elle.
Les humains qui étaient présents tout à l’heure s’étaient évanouis dans les rues de l’agglomération de Londres. Nous étions à présent tout deux, dans un endroit préservé du soleil & des humains. Rien ne dérangeait & bien des techniques défilèrent en ma tête. Mais pour moi, pas question de la tuer. Pas aujourd’hui en tout cas. Car j’avais un plan & de plus les circonstances faisaient qu’il fallait qu’elle reste en vie. Ma créatrice, j’en riais à cette idée. Je n’allais pas faire de pitié juste pour son titre ! Ho que non. J’allais juste la laisser en vie pour mon propre intérêt. Mais si par malheur elle tentait de me tuer, qu’une faute elle commettait, je ne m’abstiendrais pas. Seulement un combat ne me ferait pas de mal. Cela même me préparerait aux actes futurs. Je m’étonnai même qu’elle ne m’eut pas parlé du futur. Surement me faisait-elle un test pour savoir où j’en étais. & si c’en était le cas, elle ne serait pas déçue !
Face à elle, les yeux en face des siens. Mon esprit gamin ressortait, mais s’estompait – peu – durant les décennies. Je savais bien qu’elle se marrait, qu’elle anticipait mes actions. Mais elle serait bien vite dépassée des évènements & des changements. Je n’étais plus le même, enfin j’avais augmenté de force, de mental. & ca, dans quelques secondes, elle ne pourrait le nier. Oui, car je m’avançais, a quelques centimètres d’elle & lui susurrait à nouveau.
- Patience ma belle, cela viendra bien vite … & pour les tripes …
C’est alors que je lui sautais dessus, la projetant surement au sol. J’étais à quatre pattes au-dessus d’elle, le regard fière & amusé. Le plaisir de cette bataille montait peu à peu. Je regardais en ces yeux rouges, pourpres d’une envie de sang. Je lui lançais un air de défi. Un air qui était censé dire, « maintenant, nous sommes à forces égales ». C’était tellement marrant de dominer. De dominant quelqu’un de la même race qui auparavant était plus fort. & que celui-ci ait été son maitre été aussi amusant. Quand l’élève dépasse le maitre. Je pouffais un rire & sautais agilement sur un mur. Je volais légèrement, à une vitesse d’a peine une secondes. J’étais sur le mur, me tenant au bout d’une fenêtre. Je lui lançais un regard rieur, je l’avais eu cette fois. Gamin mais futé. Il fallait qu’elle s’y fasse, les règles avaient changée.
- Avoue que je t'ai manqué !
Dis-en gloussant sadiquement.
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| | | | Hephylie Kyllian
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| | Sujet: Re: Tu m'avais presque manqué [PV Erwak] Mer 18 Mar - 17:48 | |
| [Allez, je me lance =) Désolé si j'écris comme une malade ] Devais-je décrire chacun de ses mouvements ? Non, je ne voulais pas m'attarder sur ces divers gestes. Il semblait le vouloir, que je m'extase devant sa beauté, sa puissance. Mais non, je n'avais aucunement peur, je ne voulais pas lui offrir ce qu'il voulait. Alors, je le laissais divaguer en imaginant prendre le dessus. Oui, il m'avait bel et bien sauté dessus et oui, il avait bel et bien été au dessus de moi. Mais tout ça, c'était normal... Trop jeune, trop immature, oui, pas assez de tripes. Il bougeait, il se pendaitt à un rebord de fenêtre, l'air fier de lui. Il puait la prétention, il se croyait beaucoup plus rapide, plus rusé. Mais dans tout ça, il avait oublié bien des choses, tellement que je ne pourrais toutes les énumerer. Mais je savais bien, je savais que chacun de notre côté nous pensions que l'autre n'était plus à la hauteur. Je ne savais pas jusqu'où sa puissance allait, surement loin. Contrairement à lui, je ne le sous-estimais pas comme il me sous-estimait. Ce fut à mon tour, mon tour de mener la danse, comme autrefois. Il qu'il se souvienne combien il avait souffert de ma puissance, et qu'il se souvienne que je n'avais jamais donné toute ma force pour le battre, même la dernière fois. Je n'avais aucune limite, aucune frontière. Il voulait danser, une longue et belle danse. Non, il était trop con celui-là, beaucoup trop con. Je creverais plutôt que de lui confier la race des Vampires. J'avais finis par m'y attacher à tous ces chieurs de vampires, mais lui, il ruinerait tous mes longs efforts pour élever la race au dessus des autres. Quand j'étais partie, il n'avait même pas oser continuer à développer la race correctement, et à ce jour, il y avait des vampires végétariens. Ne jamais trop mordre... Il vaut mieux tuer que sauver, c'était ma règle.
Allez, il fallait moi aussi que je rie un bon coup. Parce que le coup de pied n'était qu'une petite facette de jeu, parce que je n'avais même pas oser donner de la force pour ne pas lui trouer le ventre. J'étais toujours couchée à terre, comme si j'étais abasourdie par sa puissance. Jouons la comédie, je savais mieux la jouer. Mon visage passa de la surprise à la peur, une peur parfaite, comme sur le visage de mes victimes. Le visage d'un homme avant de mourir, comme si je venais de me rendre compte que j'allais perdre. Mes bras furent secoués de spasmes. Je restai ainsi plusieurs secondes, tremblante et apeurée sur le sol trempée. Puis, un éclair éclata et mon rire fusa dans l'air. Un rire horriblement sadique, terrifiant. Le rire de mes entrailles, de ma "vraie" voix. Entends ce rire, Erwak, ce rire que je produisais allait être le dernier qu'il allait entendre s'il se croyait le plus fort. J'hurlai de rire, me tordant par terre comme une possédée. Diversion ? Oui, exactement... Avez-vous déjà vut des films avec des sorcières ? Imaginez leur rire, collé à votre peau, qui vous hante. Le rire d'un monstre, le pire. J'étais le monstre, j'étais le prédateur, la haine, le vice, la tromperie, la beauté, le mal, j'étais le Diable sur terre. Avec plus de rapidité que lui, je fus à quatre pattes sur le sol. "Tu as raté", voulus-je lui dire. Mais non, il le voyait, il devait maintenant le savoir. Parce que mes bras découverts étaient remplis de cictraices, parce que mes cheveux normalement blonds étaient plus noir que la suie, comme les ombres. Ma peau était plus pâle que la Lune, recouverte de fines goutelettes de sang. J'avais ris parce que j'avais souffert. Et maintenant, mon corps reprenait ses vraies formes. Je le regardai et avec mes simples yeux je lui parlai. Je lui demandai s'il se souvenait de cette nuit où je l'avais bannis de notre maison, cette nuit de honte pour lui où il avait comprit que je n'étais pas innocente. Cette nuit où il avait déjà vut la silhouette qui peu à peu me consumait. Je fus soudain sur mes pieds et ma vitesse m'éblouit moi-même. Voilà 2000 ans que je n'avais pas été dans mon propre corps. Oubliant Erwak, je levai une main devant mon visage et regardai ma peau. Un long sourire sournois se dessina sur mes lèvres.
D'un large geste de la main, j'enlevai ma cape noire qui vola près de moi. Ma longue robe blanche était recouverte de sang, mon sang. Mon rire de folle continuait alors que partout, ma robe était déchirée. Mes cicatrices d'autrefois étaient toutes là, présentes. Elles ne me faisaient pas mal, elles étaient là pour me rendre plus forte. Mes cheveux ébènes se collèrent à mon cou. Oui, mon cou... Vous n'êtes pas là, mais si l'aviez été, alors vous n'auriez plus jamais dormis tranquillement. Sur mon cou, du côté droit, une longue marque en forme de Lune brillait comme les diamants. C'était ce qu'il n'avait pas, ce qu'il n'aurait jamais. La marque de la Première. Je n'étais pas encore entièrement dans mon corps, car j'étais encore trop fine, pas assez menaçante. C'était juste pour lui rafraîchir la mémoire, pour qu'il ne prenne pas la grosse tête. Il m'avait dominé, c'était maintenant mon tour non ? Je commençai à marcher, toujours face à lui. Je dansai, oui, voilà comment je me battai. Pas comme un bourrin, non, et tout ça, mes ennemis le savaient. Je dansai je bougeais aussi gracieuse qu'un serpent glissant sur le sol, mais aussi dangereuse qu'un millier de vipères. J'étais l'Alpha et l'Omega. Le temps s'éternisa, s'étirant comme les entrailles d'un être souffrant. Le temps se déchirait, hurlait pour qu'enfin je bouge plus, pour qu'enfin Erwak sente la poussière entre ses dents. Parce que mes deux canines dépassaient largement de mes lèvres violettes, parce que j'étais l'exemple typique du vampire primaire.
- Et mon corps ? Alors, Erwak, est-ce que cette silhouette t'as manqué ? Presque autant que ce soir-là, hein ?! Souviens-toi, tu es jeune, tu es fort mais jeune. Tu es fort mais sans pouvoir. Tu vois, tu me vois ? Tu ne ressembleras jamais à ce que je suis, et je suis la Première...
Le millième de seconde après, j'étais juste à côté de lui, pendus à la même fenêtre que lui. Une main sous sa gorge, je lui pris la jugulaire entre les doigts de la main droite et serrai, lentement, tout doucement. Parce que mon visage de monstre était à quelques centimètres du sien, qu'il sente mon haleine froide contre sa peau trop parfaite. Il avait juste l'allure d'un vampire de 100 ans. Parce que je m'étais battue pour ce monde, je l'avais protégé. Parce que si j'étais aussi hideuse, c'était parce que j'avais dus. J'aurais aimé être aussi belle qu'avant, avoir la même douceur et splendeur. Je ne serais plus jamais la belle Héphylie, je n'étais plus que l'ombre d'un monstre. Mon corps était détruit pour que la race survive, j'avais vendu mon âme au Diable. Et j'aurais aimé partit, mourir. J'aurais aimé ne plus exister, retrouver mon amour. Mais si je restai, si je m'obstinai à faire souffrir Erwak, c'était parce que je voulais laisser un vrai héritier sur terre. Et temps que personne ne sera digne de me remplacer, alors je reviendrais. Je serais toujours là pour hanter vos cauchemards, tant que personne ne sera comme moi. A se sacrifier pour la race, à abandonner tout pour la race. J'avais abandonné mon amour, mon coeur, mon corps, mon âme pour une race. Et lui, Erwak, qu'avait-il abandonner ? Rien, il m'avait imité dans l'ombre, il avait récolté les fruits alors que je hurlai dans l'ombre quand je me soignais. Soudain, mes doigts lachèrent sa gorge et ma main tomba le long de mon corps, inerte. Mon regard était rouge, vide. Qu'il se souvienne de ce regard, je savais qu'il n'était pas sentimental mais il n'était pas aveugle.
- Tu joues, tu ne sais rien de l'existence d'un Premier. Tu sais juste t'enfuir quand tu perds, tu sais juste t'entraîner pour me dépasser. Mais, si tu été près pour recevoir le titre, je te le donnerai. Parce que je ne veux plus vivre, mais tant que tu seras un incapable, alors je survivrais et je reviendrais. Et tu le sais... | |
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| | Sujet: Re: Tu m'avais presque manqué [PV Erwak] Sam 28 Mar - 11:14 | |
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[Désolé de l'attente ^^]
J’étais toujours pendu à cette fenêtre, hypnotisé par ses mouvements gracieux. J’examinais chacun de ses pas, de ses rires. J’observais la manière dont elle essayait de me feinter. Elle essayait de jouer la comédie. Mais avec moi, cela ne marcherait pas. Je regardais ce quelle faisait, essayant de voir son point faible, ce qui la ferait tomber. Je savais pourtant que c’était impossible. C’était elle la première, l’essence même de l’espèce. C’était elle qui surpassait tout le monde, elle qui pouvait se transformer en n’importe qui ou même en n’importe quoi. Moi, je n’étais que l’ombre d’elle ? Ho non ! Je ne pouvais croire à cette idée qui me laissait une grimace sur le visage. Elle, continuait sa dance gracieuse & sa fausse comédie. Quelle mauvaise actrice. Croyait-elle vraiment que je tomberais dans le panneau ?! Non. Je n’étais pas aussi dupe que cela. C’est elle qui tombait dans le panneau en se croyant plus que moi. Plus forte, plus belle, plus agile, plus première, plus … Non, j’étais la moitié & plus de ce qu’elle était. Mais elle n’était pas plus & je n’étais pas moins, c’était sur. J’étais celui qu’elle attendait pour l’aider contre la rébellion qui arrivait bientôt. C’était sur, cela se voyait, elle voulait de mon aide & elle me testait. Mais je ne marcherais pas, je lui foutrais une bonne pâté, pour qu’elle tombe à terre, une fois dans sa vie. Ce serait sa première fois, & pas sa dernière.
La prétention est un atout. Et ca, elle ne le savait décidément pas. Pourtant, elle s’exhibait comme la première, la plus que tout. Elle se ventait, elle se vengeait. Elle voulait paraitre, mais elle n’était pas. Elle n’était que la première & moi je pouvais être bien plus. Je pouvais être le monstre, le vampire acharné, l’horreur incarnée, la violence, la haine. Cela m’amuserait beaucoup. La voir à terre, la voir souffrir. Seulement, au fond de mon âme & de mes souvenirs, était-ce ce que je voulais ? Je ne le savais pas, mais je ne réfléchissais pas. J’avais cette colère qui montait en moi & rien de plus. & je ne pouvais l’arrêter tandis qu’un feu brulait en ma gorge. Mes prunelles rouges s’activèrent plus que jamais.
Elle montait à côté de moi, se penchant au même rebord de fenêtre. Je sentais son odeur à plein nez. Cela me fit presque perdre toute tentative de pensée. Mais non, elle ne m’aurait pas comme ca. Tandis qu’elle prenait ma jugulaire entre ses doigts tempérés, je ne fis rien. Je déglutis. Je ne fis rien pourtant. Je fermais les yeux, inspirait un bon coup & me détournais d’elle en un coup agressif, sautant a terre. Je laissais un lourd grognement se détacher de ma gorge. Alors comme ca elle voulait m’hypnotiser ?! Non. Aucun de ses yeux ne se poserait dans les miens tant qu’elle n’aurait battu le sol de ses yeux. Non. Aucun de ses crocs n’atteindrait une partie de mon corps. Elle ne m’infligerait aucune blessure. Ce ne fut que lorsque je fus en bas que j’entendais ses paroles. Sa silhouette, son haleine, sa prétention. Rien ne m’avait manqué. Ce qui m’avait réellement manqué, c’était de la battre. C’était de lui montrer la haine en moi. Que j’étais bien plus meilleure qu’elle. Alors que j’étais en bas & que j’observais la fontaine. Le regard avide au sol qui se remplissait d’un rouge foncé.
- Tu veux juste paraitre, mais tu n’es pas. Il faut que tu comprennes que tu n’es pas la plus forte. Tu n’as que le titre de la première, mais en fait … Je te dépasse bien plus Héphylie, dis-je sur un ton rauque & lourd en la regardant en prononçant son prénom. En fait, tu as besoin d’être battue. Tu as besoin de savoir que tu n’es pas la plus forte, ca te ferait du bien, tu sais. Dis-je en ricanant ensuite d’un rire sombre & sadique. Héphylie, Héphylie … Quelle prétentieuse est-tu. Tu es plus prétentieuse que moi maintenant ?! Tu as vraiment besoin d’une bonne leçon … & Je n’attends que ca, te voir a terre.
D’un ton sur de moi j’avais proclamé cela. Mon regard était sérieux & plus sombre que jamais. Elle allait l’avoir cette pâtée. Je me l’avouais à moi-même. Elle allait voir la couleur des milliards de grain de poussière & leur gout. Elle allait sentir l’atrocité des blessures. Je sautais soudain d’un bon sur les rebords de la fontaine, accroupi. A présent, j’attendais juste qu’elle descende, qu’elle descende pour qu’elle subisse mes stratégies, mes attaques. Pour qu’elle sente son corps tomber a terre, une bonne fois pour toute. Alors je la regardais & sautais un peu pus haut sur la fontaine. J’étais sur la pointe de la statue. Toujours accroupi, je sentais un vent léger secouant mes cheveux & mes vêtements. Mais son odeur aussi me parvint. Son sang, son odeur, son haleine. Tout qui fut en état de me mettre en une haine plus détestable que jamais. Je sautais au rebord de sa fenêtre, attrapant son cou d’une seule main & serrant autant que possible. Un grognement sortis de mon cou, rauque & méchant. Je regardais ses yeux, aussi avide que les miens il y avait quelques minutes. A présent, il ne demandait que du sang & de la vengeance. Je jetais alors d’un coup de main furieux Héphylie au sol. Combat ou non, je gagnerais.
- Puisque tu es si parfaite, montre moi tout ce que tu as. Tu es si prétentieuse que j’en serais dégouté. Alors j’arrive en bas, a terre. & la, je ne m’enfuirais pas comme tu insinues. Montre-moi de quoi tu es capable, pour une fois au lieu de me donner des leçons.
Dis-je d’un ton sec en sautant a terre. Let’s go, maintenant ou jamais.
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| | | | | | Tu m'avais presque manqué [PV Erwak] | |
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