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| | | Nathanael Arachnic | U.C | |  |
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Leleth M. Paraete
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 |  Sujet: Nathanael Arachnic | U.C | Sam 21 Fév - 18:14 | |
|  | It's the time,
When I'll be Back.
For you ?
Maybe ... |
  .:'| Votre personnage |':.
Nom :
Les trois syllabes qui suivent ou précède ( a votre préférence ) mon prénom, sont liées depuis déjà près de mille ans. Un nom de famille qui remonte jusqu’à loin. Et qui n’était pas assimilé à la pauvreté mais plutôt à la richesse et à l’aisance. Il faut avouer que mes ancêtres avaient déjà bon goût et même en tant que simples humains, ils avaient compris que le trafic des Humains pouvait être très lucratif. Mon nom de famille est donc bien connu pour être synonyme de richesse et de pouvoir. Alors trembler si l’ombre de celui-ci se pose doucement sur vous. Ce nom est le digne représentant des plus grandes familles Anglaises. Arachnic.
Prénom :
Alors, mon prénom ? Hum … Il me vient de bien loin. Anglais comme ma famille et moi-même, il a survécut à toutes les guerres et à parcourut les âges et les terres pour revenir vous hanter. Disons qu’il a déjà près de 700 ans. Pas mal n’est-ce pas ? Mais je trouve qu’il ne s’est pas démodé. Toujours classe, toujours sobre et simple. Efficace. Après tout, lorsqu’on me voit arriver vers soit, avec ma bouille d’ange et ce prénom si innocent, qui peut croire que je cache en moi un tueur assoiffé ? Je suis poli, je me présente toujours avant de commencer à me repaître. Mon prénom inspire toujours confiance. Nathanael.
Race :
Hum … J’appartiens à la race des forts, je suis de ceux qui ne repoussent pas leur nature. Je ne pense pas être un monstre ou alors, j’en suis fier. Oui, je suis extrêmement fier de ce que je suis. Fort et bien plus intelligent que bien d’autres, je commence seulement à comprendre la chance que j’ai eu d’être mordu pour mes 18 ans. Eternelle jeunesse. Eternelle beauté figée dans le temps. Les saisons qui passent n’altèrent pas mes traits. Que demander de mieux ? Je suis Vampire.
Age :
J’ai aujourd’hui près de 700 ans. Déjà … Je suis né en 1308. Ah lala, cette année, je fête mes sept siècles. Ais-je le droit de verser une petite larme ? Il faut dire que ce n’est pas tout les jours que l’ont peut célébrer sept cents ans de terreur et de festins bien menés. Mais n’allez pas croire que je n’ai rien fait de mes longues journées. Je me suis entraîné au combat, et je dois avouer que je suis plutôt un Maître dans l’art du combat. J’ai tout aussi étudié. Je parle couramment plus de douze langues et j’en comprends trois fois plus. Un petit géni non ? Et oui, sept cents ans rondement bien menés et intelligemment utilisés pour faire de moi une machine à tuer.
Psychologie :
Celui qui arrive à me trouve toutes les chansons dont sont extraites les paroles entre guillements ( « ... » ) et en italique gagne un bonbon =D.
« Tu sais qu’il y a un bateau qui mène aux pays des rêves ?
Là-bas où il fait chaud, le ciel n'a pas son pareil. »
Les rêves n’existe pas petits. Ils ne sont que de douces paroles pour t’endormir chaque jour. Ce sont eux qui te poussent à aller toujours plus loin. Ce sont eux qui allument ces petites flammes si étranges dans le regard des autres. Mais au final, ce ne sont rien d’autre que des projections dans le futur, un hypothétique retournement de situation, un rebondissement plus qu’inattendu, une vérité qui ne peut être réelle. Je ne suis pas de ceux qui se complaisent ainsi dans les rêves et les espoirs en attendant que cela leur arrive tout cru dans l’assiette. Moi, je me bats pour ce que je veux. Je fais les efforts nécessaires. Je repousse mes limites. Voilà l’un de mes traits de caractères le plus marqué : je suis têtu, borné et surtout, lorsque j’ai une idée en tête, un but ou une envie, je ferais tout pour l’atteindre. Tel un tracteur, je renverse quiconque se mettra en travers de mon passage. Et à vrai dire, je peux vous balayer du revers de la main sans le moindre remord.
« Toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez, laissez faire l'insouciance. »
Encore une chose en laquelle je ne peux croire ; l’Amour. Qui peut croire à cette mascarade ? Qui peut croire au véritable sentiment qui rend aveugle, donne des ailes et rend magnanime en même temps ? Ce n’est qu’un ramassis d’idioties. Je ne suis pas sentimental, loin de là. Je suis plutôt froid au niveaux des sentiments, surtout ceux qui sont aussi niaiseux que l’Amour ou l’amitié. Seul compte la force et l’Union. Et encore, ces deux mots m’ont rapidement saoulé, voilà pourquoi je ne suis resté que peu de temps chez les Volturis. Cela ne leur a que moyennement plus mais qu’importe. Je reste moi-même, fidèle à ce que je suis et j’aime la solitude. Deuxième trait de caractère : je suis ombrageux et solitaire mais je sais m’allier lorsqu’il le faut. Je ne rigole que peu et je blague encore moins mais je sais néanmoins être un agréable compagnon.
« Drapeau blanc,
Nous battons en retraite,
On se rend. »
Une chose que je ne supporte pas : la lâcheté. Et quelle plus grande preuve de lâcheté que celle d’abandonner un combat ? Je ne le supporte pas. Je me complais dans le combat, dans les corps qui bougent et qui vibrent aux sons d’une même énergie. Je ne suis vraiment bien qu’en guerre contre quelqu’un. Voilà peut-être pourquoi je suis un peu provocant, j’aime les bagarres. Surtout lorsque j’ai le dessus comme souvent =D. Toujours est-il que pour avoir un jour emmené quelques Vampires au combat, j’ai tué moi-même les réfractaires qui avaient fuis. Votre vie est importante ? Je pars du principe qu’elle l’est moins que la cause pour laquelle vous vous battez. Il faut savoir s’investir pour ce que l’on pense et être convaincu de ce que l’on fait. Sinon, on se met à se repaître d’animaux et on devient un lâche, un faible. Un parjuré à sens. Mais je m’emporte un peu. Voilà un nouveau trait de caractère : je suis intransigeant et dur. Je demande beaucoup de autres autant que de moi-même. Je suis exigeant. Et cela peut parfois en saouler certains mais tant pis, ils viennent me voir, ils se prennent une baffe et voilà, passons à autre chose.
« Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelu...
Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelu... »
Cela vous paraîtras peut-être un tant soit peu farfelu mais qu’importe. Je ne suis pas tout à fait Religieux voir même pas du tout. Si certains ont de états d’âme en tuant des humains pour s’abreuver de leur sang, ce n’est pas mon cas. Je suis au contraire tout l’inverse. Pour moi, il n’existe aucune « intelligence supérieure » qui décidera à la fin de notre vie s’il l’on a était bon ou mauvais. Parce que je connais déjà la réponse. Je suis mauvais, foncièrement mauvais, diaboliquement mauvais et tyranniquement abominable. Mais j’aime ça, j’assume. Alors, pour sauver votre vie, ne venez pas me dire que la colère de Dieu s’abattra sur moi, cela ne fera que me rendre plus méchant et plus enclin à la torture. Mais je vous rassure, lorsque je mange, je suis propre et gentil, je tue vite et bien et je ne laisse que peu de traces derrière moi. Question d’éthique personnelle. Voici donc deux autres traits de caractère : je suis d’un très soigné et propre, très classe. Et de deux, je suis un hérétique païen qui ne crois en rien si ce n’est sa force et en la loi du plus fort. Sympathique n’est-ce pas ?
« Tu sais mon amour,
Tu sais les mots sous mes silences. »
Allez, encore un petit retour sur l’amour. N’allez pas croire que je sois obsédée par ce sentiment c’est tout le contraire. Je veux juste que vous compreniez à quel point je m’en contre fiche et à quel point je suis imperméable à ce sentiment. On m’a dit que j’avais brisé de nombreux cœurs, à commencé par celui de ma mère, a coup de dent. Déchiqueté. Ce qu’il faut savoir, c’est que je considère l’Amour dans tout ses sens. L’Amour fraternel comme celui Paternel, Maternelle ou charnelle. Il y en a tant après tout. L’amour des liens du sang si je puis m’exprimer ainsi, je l’ais tué en déchiquetant le cœur et les organes de ma mère et en signant l’arrêt de mort de mon père chez les Volturis. L’amour charnel, ce n’est qu’un jeu. Après tout, toute la vie n’est qu’un jeu et j’aime à collectionner les femmes comme les jetons à la roulette. Je dois avouer que peu de femmes savent résister à mon charme et à ma personnalité, envoûtante pour certaines. J’aime cela et je joue souvent avec. Un nouvel aspect de ma personnalité complexe que vous découvrez ; je suis coureur de jupon. Et briser ne me dérange pas.
« Don’t give up. »
N’abandonne jamais. Bats toi pour tes rêves et perdure dans tes efforts. Ne baisse jamais la tête face à l’adversité. Tire tes forces de tes erreurs. Endurcit toi face aux obstacles et franchis les tous sans regarder en arrière. Oublie ce que tu fus et ce que tu seras. Sois toi. Entièrement et complètement. Ne te renie pas. Assume toi. Que le regard des autres ne t’importe pas. Tu es fort et tu le sais au fin fond de toi. On ne te juge pas sur ton passé mes sur les actions que tu produits. Ce sont elles qui vont faire de toi ce que tu es. Chaque seconde, tu renais. Chaque seconde, tu meurs. Après tout, la vie, n’est-ce pas cela ? C’est le paradoxe de la vie et de la mort. C’est le renouveau de la lumière et la nuit de la mort. Après tout, c’est la Nuit qu’il est beau de croire à la Lumière.
Physique :
Beau. Je crois que tout le monde vous le dira. Tout ceux que je croise restent plutôt sous le charme de cette figure angélique qui semble descendre droit du Paradis. Même si pour moi, je monterais plutôt de l’enfer. Mais chacun son point de vue hein ? Disons que la plupart des Humains dont j’ai ôté la vie me voient plutôt comme la mort personnifiée qui descend sur eux pour les achever. Hum … Pitoyable. Mais après tout, qu’est-ce que la beauté ? C’est si subjectif, chacun la ressent comme il le veut et comme son cœur lui dicte. Voilà ce qu’aurait dit ma mère. Toute aussi pitoyable. Lorsque je m’étais présenté à elle, transformé, beau, elle m’avait rejeté, croyant que j’étais devenue un Démon. Idée à creuser car je n’avais pas était très long à faire cesser ses cris. Un simple coup de dent. Tout était fini. Mon père était comme moi, il aimait ce qui était beau et aduler surtout les belles femmes. Voilà peut-être pourquoi il trompait fréquemment ma mère, s’échappant le soir alors qu’elle dormait tranquillement, certaine que son mari lui était fidèle. Pitoyable. Disons pour simplifier que je suis Démoniquement beau. Cette idée me plait particulièrement bien.
Froid. Ah ça, je ne peut être que d’accord avec vous. Je suis plutôt froid à première vue. Outre le fait que ma peau soit glacée comme tout les vampires et qu’elle soit blanche presque translucide, les traits de mon visage, lorsqu’ils sont fermés, sont réellement dérangeant. Trop froids. Trop lisses, il n’y a jamais aucune expression sur mes traits. Trop distants, une petite moue hautaine glisse fréquemment sur mes lèvres, seules émotions que je me permets de laisser passer. Trop parfaits aussi. Mais ça, c’est encore une question de point de vue. Disons que je ne suis pas quelqu’un de très accueillant au premier regard : sourire forcé et glacial, une flamme tranquille brillant dans mes pupilles rouges, légère crispation au niveau de la joue, signe de mon ennuie et de ma lassitude, je ne sui spas quelqu’un de franchement sympathique. Mais essayez toujours vous verrez bien.
Regard. Ah … Parlons en de ce regard. Ce regard qui a tenu de si belles Vampires en admiration. D’un Rouge brillant, il s’illumine sous les rayons de la Lune d’Argent qui les parents alors de reflets métalliques. Un petit conseil pour vous Messieurs Vampire en mal d’amour, emmenez l’élue de votre cœur se promener sous la lune, vous y gagnerez à tous les coups. Mais passons ce petit égarement. Mes yeux sont bien entendus rouge, vermillon, cinabre, amarante, garance, lie-de-vin, cramoisie, cerise, purpuracé … Pour faire court, Rouge Sang. La couleur de ce liquide dont je dois m’abreuver régulièrement pour être en pleine forme. Mes yeux, ils sont la preuve de ce que je suis. Ils témoignent de l’intégralité de mon âme. J’ai du faire des choix, je ne dis pas qu’ils ont étaient simples mais aujourd’hui, je suis sûr de moi. Je m’assume pleinement et je vis ma vie à 200% malgré le fait qu’elle ne se finira sans doute jamais. Mes yeux, c’est peut-être ce que je préfère chez moi. Ils sont tout simplement parfaits. Ils sont pourtant comme un livre ouvert sur mes pensées pour ceux qui ont l’habitude de lire dans l’âme de gens. Bien heureusement pour moi, il n’y a pas grand monde qui y arrivent réellement …
Fort. J’ai beau être plutôt frêle, je cache extrêmement bien mon jeu. Après avoir parcourut la Terre pendant 400 ans, j’ai eu tout mon temps pour peaufiner mes techniques de combat et pour soulever des kilos de fonte dans ma maison personnelle. Effectivement, un Homme qui soulève au minimum quatre fois plus que la norme acceptée, cela aurait put faire du grabuge et en inquiéter certains. J’aime me battre. Je choisis mes proies sur la difficulté que j’aurais à les tuer. Je les traque. J’aime ça. Je me régale de leur peur mais ce qui me procure le plus de plaisir, c’est lorsque je m’entraînais avec les guerriers Volturis et que je les entraînais. Si certains sont plutôt doués, je n’ai pourtant pas tant de problème que cela pour m’en débarrasser. Je lis dans leurs mouvements aussi sûrement que dans leur regard. Moi, je ne pense pas quand je combats. Je fais le vide, je suis le vide. Un combat n’est qu’un mouvement, qu’il dure une seconde ou cent ans, ce n’est qu’un même souffle et une même danse. Un seul pas. Maîtrisé. Parfait. Voilà pourquoi je me désigne comme fort. Après tout, il y a plusieurs types de force. La mienne consiste à ne jamais faire qu’un dans le combat, à être efficace et à la fois si simple. Je suis diablement efficace.
Histoire :
[ Cf message suivant ]
Famille :
Décédée depuis longtemps. Etant fils unique, j’ai tué ma mère et mon père m’a échappé car je n’étais pas très sûr de moi, étant un nouveau né. Mais n’ayez crainte, je n’ais pas trahi, mon père n’a pas pu délivrer le Secret des Vampires. A ma demande, les Volturis se sont chargés de lui … Ce fut bref mais radicale. Désormais, je suis seule. Un Orphelin comme on dit mais il m’importe. J’aime être libre et ce n’est pas en ayant de boulets accrochés au pied que j’aurais pu progresser sur ma voie à moi.
.:'| Vous |':.
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Dernière édition par Leleth M. Paraete le Sam 21 Fév - 23:09, édité 13 fois | |
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| | Sujet: Re: Nathanael Arachnic | U.C | Sam 21 Fév - 18:15 | |
| Histoire :
CHAPITRE I : Au commençement.
1308. Le jour où je naquis, je ne sais plus trop. C’est déjà un miracle que je me souvienne de mon année de naissance car à ce moment, on ne tenait pas vraiment un journal avec toutes les naissances et tous les décès. Je ne vous parlerais pas de ma première vie. Celle sous la forme d’un simple Humain. Bon, je dois avouer que ma famille avait quand même eu le chic de savoir s’insinuer dans les esprits des autres. Pour preuves, mon père était un conseiller du roi en titre et ma mère une courtisane connue et courtisée. Je fus mordu par un voyageur qui semblait affamé alors que je promenais sur la route avec mon cheval. Ce fut étrange, une ombre jaillit des taillis pour se ruer sur moi et percuter mon cheval. Celui-ci mourra sur le coup, la nuque très certainement brisée. Je m’étais retrouvé coincé sous celui-ci, la jambe broyée et brisée. J’hurlais comme un vieux porc quand je vis deux yeux rouges se pencher vers moi. J’hurlais à nouveau. De rage. De peur. J’avais envie de vivre. Une furieuse envie de vivre. A cet instant je ne savais pas encore que cet homme, ou plutôt ce Vampire, allait m’ouvrir les portes de l’éternelle jeunesse. Ce dont je me souviens ? Une violente douleur dans le poignet gauche et un coup sourd. Puis le grand trou noir.
Je ne le sus que plus tard, on avait entendu mes cris et des gardes forestiers venait d’arriver. Le coup sourd ? Le poing du Vampire qui s’était écrasé sur le sol poussiéreux. De rage ? J’imagine. Aujourd’hui, j’imagine aussi qu’il n’était pas affamé sinon il n’aurait pas hésité à trucider tous les gardes avant de se pencher à nouveau vers moi. Quant à moi parlons en, les gardes forestiers qui m’avaient trouvés m’ont crut pour mort au vu de mon teint cireux complètement blanc et ma respiration pratiquement inexistante. Ils me jetèrent dans une fosse commune et voilà, c’était fini. Fin du Chapitre Nathanael Arachnic. J’étais officiellement mort ou tout du moins porter disparu. Comme mort quoi. Mais c’était loin d’être le cas. A peine m’avez ils déposés dans la fosse et étaient partit que je me traînais tel un rat blessé sur le sol. Cela ne dura que quelques temps, juste le temps pour moi de trouver une cachette derrière des arbres dans la forêt profonde. Adossé à un tronc, plongé dans le noir, je me mis à crier. J’avais mal. Feu. Flamme. Douleur. Trou noir.
Je me relevais quatre jours plus tard. Après quatre jours de trou noir et de douleur. Quatre jours pendant lesquels j’intercalais la tranquille inconscience et l’affreuse conscience. Des deux, si vous m’aviez demandé sur le coup ce que je préférais, je vous aurez dit l’inconscience sans hésiter. Tout mieux que souffrir comme je souffrais à cet instant là. Je n’avais plus de corps. Je n’étais plus moi-même. Ma conscience s’était élevée et semblait flotter dans les airs et dans le noir. Je n’avais plus conscience de qui j’étais et de ce que j’étais. Mais quelque chose naissait en moi. La conviction que tout recommençait, la conviction, que je pouvais partir d’un nouveau pied. Une nouvelle vie pour un nouvel homme. J’étais prêt. Fin prêt. Quand enfin j’ouvrais les yeux, je voyais le monde. Différent.
CHAPITRE II : Au revoir.
La porte s’ouvrit sans grincement. Mes pas ne produisaient aucun bruit sur le plancher de ma maison. Ma maison ? Non, ce n’était plus la mienne. Je n’étais même plus moi. J’étais, quelqu’un d’autre. Autre chose. Je frémis. Ma main parfaite enserra la balustrade de l’escalier qui menait au premier. Je sentais tout à coup qu’une simple pression aurait suffit à la faire éclater. Je sentais la puissance irradier dans tous mes membres. Je pouvais, il aurait suffit d’un simple effleurement … Non. En haut, ma mère. Parler et puis raisonner ensuite. Cette sensation de soif qui prend ma gorge c’est affreux boire. Au fond de moi-même je comprends que ce n’est pas de l’eau qu’il me faudrait boire. Une porte en bois. La chambre de mes parents. Un souffle, une seule respiration. Ma mère. Mon père est dehors, il doit être partit en voyage d’affaire. Ma main poussa doucement la porte. Le visage tendre de ma mère qui se tourne vers moi.
Son beau visage qui perd toute trace de joie lorsque son regard noir se pose sur moi. Elle ne me reconnaît pas. Ais-je donc tellement changé ? Un cri s’échappe de ses lèvres entrouvertes. Un cri qui vrille mes oreilles. Il faut qu’elle se taise. Sinon … Je ne réponds plus de rien. Ma main se serre sur le battant de la porte, faisant exploser l’essence rare. Les échardes ne griffe même pas ma peau. Je suis insensible. Rien ne me touche. Un rêve. Ce doit être cela. Mes dents, ( est-il possible qu’elles soient aussi longues ? ) qui se posent doucement sur le cou de ma mère. La peau qui se fend avec un doux bruissement. Le sang. Chaud. Donneur de vie. Don de vie. Affaissement du corps, choc. Plus de cri. Silence. Mort. Soulagement.
CHAPITRE III : Solitude, choix et promotion.
Je suis assis sur une pierre, près du vide. Mes yeux rouges sang plongés dans l’abîme qui s’ouvre devant moi. Il pleut à verse. Il fait froid. Pourtant, mon corps ne frémit pas, il daigne à peine réagir lorsque la pluie se mue en grêlon et frappe mes bras nus et mon crâne recouvert d’une toison noire. A vrai dire, je crains plus pour mes beaux habits que pour moi-même. Je sais, j’ai le sentiment que rien ne pourra m’atteindre. Tant que je relèverais la tête, je serais invincible. Un petit soupire franchit mes lèvres entrouverte, créant un nuage de buée. Un petit soupir qui n’exprimait que mon mécontentement. Rien d’autre. Il y avait près de cela bientôt cinq ans que je n’avais pas exprimé autre chose que le mécontentement et la lassitude. Cinq ans que je vivais en ermite reclus dans la montagne. Non pas que je réprouvais ce que j’étais mais je ne me sentais pas encore prêt pour faire parler de moi. Je n’étais pas suffisamment imposant. A vrai dire, je ne voulais pas commencer ma nouvelle vie dans la médiocrité. Je ne voulais pas que l’on me rencontre pour m’oublier de sitôt. Je n’étais pas encore près. Pas encore mais bientôt. Je le sentais, j’allais de mieux en mieux. J’étais bien, en pleine forme. En pleine possession de mes moyens. Fort et puissant. Je le sentais. J’en étais sûr. Et puis si je n’avais pas était en si bonne forme, comment auriez vous pu expliquer la multitude d’arbres fracassés qui jonchaient le sol derrière moi ?
Cela faisait finalement cinq ans que j’errais dans la montagne, me restaurant des gras prêtre et ceux, plus fins et plus nerveux, bergers montagnards. Je me satisfaisais de ce que j’avais. J’apprenais à vivre avec la restriction. Je ne mangeais jamais de trop. A vrai dire, j’entraînais mon corps. Je voulais faire une entrée fracassante chez les Vampires. Grâce à un vieil homme de plus de 80 ans qui avait était mordu, j’avais appris comment on tuait un Vampire. Et désormais, je m’entraînais seul sauf quand Hébert venait me donner des leçons. C’est qu’il était plutôt doué ce Vampire. Je n’avais jamais réussit à le battre une seule fois. Mais j’avais l’intime conviction que lorsque enfin je planterais mes crocs dans sa veine jugulaire, je serais le meilleur et rien ne pourrait m’arrêter. J’étais pourtant loin de me douter que ce jour béni des cieux viendrait plus vite que je ne le croyais.
Je crois me souvenir que ce fut un Jeudi. Près de 50 ans après ma deuxième naissance. Cinquante ans que je m’entraînais avec Hébert. Cinquante ans que je vivais en ermite, ne recevant des nouvelles du monde que par l’intermédiaire du vieux Vampire. Il pleuvait. Pas beaucoup mais légèrement, suffisamment pour finir complètement trempé. Mes vêtements étaient lourds et gorgé d’eau et pourtant, je marchais avec autant de légèreté que si je n’avais rien eus sur le dos. J’étais un Vampire après tout, et l’un des meilleurs au combat sans vouloir me vanter. Cette capacité, je la prouvai ce jour. Mes muscles jouaient sans le moindre souci sous ma peau, puissants. Mes pas étaient mesurés, cadencés et réguliers. Propres et parfaits. Tout en moi reflétait la perfection. J’étais prêt, fin prêt et aujourd’hui, je savais que c’était mon jour.
Il arriva comme d’habitude. A la seule différence que j’entendis ses pas dans les flaques d’eau. Il arriva comme d’habitude sauf que cette fois-ci, le bruissement de ses vêtements parvint jusqu’à mes oreilles. Il arriva comme d’habitude sauf que cette fois-ci, je savais que j’allais le battre. Alors qu’il avait toujours fait attention à ne pas me blesser, je savais qu’aujourd’hui sonnait la fin de sa vie. Il me l’avait dit quelques jours auparavant, il était las de vivre. Chose que je ne comprenais pas. Disons plutôt que je croyais comprendre qu’il était devenu faible. Il fallait donc que je l’achève. Oui, il fallait que je l’achève et tout s’éclairerait. Je serrais le plus fort et je pourrais enfin redescendre, démarrer pour de vrai ma vie. Ce jour-ci, lorsqu’il s’arrêta devant moi, un coup de tonnerre retentit au loin dans la montagne, résonnant dans les vallées et dans les falaises. Je croyais capter une étrange lueur dans ses yeux mais je n’eus pas le temps d’être sûr. Alors qu’il échangeait toujours quelques paroles avec moi avant de commencer l’entraînement, il eut un simple et fugace sourire. Sa main se leva et s’abaissa. Il était déjà sur moi, frappant du poing. Nouveau coup de tonnerre, peu naturel cette fois-ci. De nombreux suivirent.
Je n’eus aucunes difficultés à esquiver son poing et en prime, j’enfonçais son plexus solaire du coude. Hébert ne se laissa pas si facilement refouler et il revint, attaquant sauvagement des poings et des pieds. Je ne l’avais jamais vu ainsi. Il n’avait jamais montré de tels talents. Mes yeux grands ouverts, chassant de rage quelques gouttelettes qui tombaient dedans, je me gavais de cette technique que le vieux Vampire m’offrait, conscient que ce serait la première et la dernière fois que je voyais cela. Je parais comme je pouvais ses attaques, mon corps qui pourtant semblait invincible commençait à marquer mais pourtant, je ne ressentais aucunes douleurs. Juste une immense soif de connaissance. Le combat se mua peu à peu en apprentissage jusqu’à ce qu’Hébert et moi enchaînions de mouvements l’un après l’autre. Cette sorte de Danse dura plus de trois heures. Plus de trois heures pendants lesquelles Hébert, intraitable et implacable, entreprit de me transmettre son savoir. Plus de trois heures après lesquelles, je me tournais vers lui, éreinté pour la première fois de ma vie mais heureux. Un doux sourire s’était peint sur les lèvres d’Hébert et lorsqu’il posa mes mains sur mes épaules, ce fut d’un geste paternel. Sa main se dirigea ensuite vers mon torse pour se poser sur mon cœur. Nouveau sourire. Il éloigna soudainement sa main pour refermer son poing et frapper. Trop tard. Trop lent. Je m’étais déjà effacé et son poing fouetta l’air. Un franc sourire étincela sur son visage une fraction de seconde pour laisser place à une intense concentration. Le réel combat commença.
Il ne dura que quelques secondes. Le temps pour nous d’enchaîner de nombreux mouvements. C’est la seule fois de ma vie où je me sentis vraiment bien et où j’éprouvais une réelle plénitude. Mais toute à une fin et le tranchant de ma main vint bientôt couper court à la vie d’Hébert. La trachée défoncée, le vieux Vampire recula de quelques pas, portant ses mains à sa gorge. J’avançais vers lui, implacable. Ce fut à mon tour de poser mes mains sur ses épaules. Le regard qu’il posa sur moi fut doux, respectueux et fier. J’eus un ultime sourire de remerciement et mes crocs s’avancèrent, rapidement comme l’éclaire qui s’abattait un peu plus loin. Bruissement de chair. Fin.
CHAPITRE IV : Promotion.
Au matin, une corolle de fumée blanche s’élevait dans les airs. La fumée blanche. Synonyme que l’on fait brûler un corps Humain ou … autre. Je devais la revoir par trois fois dans ma vie. J’étais pensivement assis sur mon rocher, surplombant le vide comme à mon habitude, tournant le dos au brasier qui commençait doucement à s’éteindre. Ce fut le bruit de trois pas qui me tira de mes réflexions. Je me relevais brusquement et virevoltais sur mes appuis pour me retrouver face à trois hommes plutôt âgés a la peau translucide. Ils avaient plutôt l’air belliqueux et ils m’attaquèrent de suite. Je reculais face au premier assaut puis les réflexes que m’avait inculqués Hébert reprirent rapidement le dessus et j’arrivais tant bien que mal à garder les trois à distance. Néanmoins, j’enrageais de ne plus ressentir cette plénitude. Ce n’était pas aussi bien que la dernière fois. Plein de hargne, je me jetais dans le combat et arrivais à placer quelques atémis bien choisis à chacun des hommes âgés. Lorsque l’un deux, le plus grand, rompit le combat, les deux autres suivirent le mouvement et tous reculèrent. Je restais là, désemparé, ne sachant que faire. Le plus petit se mit à sourire de toutes ses dents et sa voix s’éleva, douce et calme. Rassurante, je n’aimais pas vraiment ça. Mais j’écoutais avec attention, le plus petit semblait très intelligent et il semblait très sérieux. Ses paroles me firent l’effet d’un électrochoc.
« Bien … Je vois que nous avons trouvé notre nouvel entraîneur … »
CHAPITRE V : Egouts, vie et ombres.
Sombre. Il faisait effectivement sombre. Et un peu humide presque. Pourtant, je parcourais ces couloirs couleur béton d’un pas calme et régulier. Rapide et fluide. Les murs sur mes côtés étaient flous. Je ne m’arrêtais jamais, à aucun carrefour. Je connaissais ces couloirs par cœur. Et les autres Vampires qui me suivaient, au nombre de quatre, à quelques dizaines de mètres derrière moi, se repéraient tant au bruit de mes pas que je ne camouflais pas, tant à mon odeur. Un petit sourire froid éclaira mon visage lorsque j’entendis le bruit d’une marche qu’on accélère. Ils voulaient jouer à cela ? Hum … En quelques secondes, les murs ne semblaient même plus exister. Courant, j’appréciais le vent sifflant à mes oreilles. Arrivé devant une porte, je freinais d’un coup en partant un petit dérapage sur le carrelage d’une salle de bureau. Je jetai à peine un regard à l’humaine qui était assise face au bureau. Et si elle me fixait avec de grands yeux longs, j’avais à peine conscience de son odeur. J’attendais les quatre Vampires qui ne tardèrent pas à déboucher dans le bureau. Je posais sur chacun d’eux un regard sombre et dur avant de laisser mes lèvres s’étirer pour leur sourire. Ils étaient décidément biens lents ces amis. Mais c’était mes amis et je les appréciais beaucoup. Ou tout du moins je restais avec eux parce qu’ils me servaient encore. Mon sourire froid ce teinta de moquerie et je tournais rapidement les talons, les autres mes suivant. Je devais entraîner trois Vampire plutôt âgés. Trois maîtres. Aro, Marcus et Caïus. Les maîtres que désormais, j’ai l’honneur d’entraîner.
Dernière édition par Leleth M. Paraete le Jeu 26 Fév - 21:45, édité 15 fois | |
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Citation : Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir raison qu'ils n'ont pas tord.
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| | Sujet: Re: Nathanael Arachnic | U.C | Sam 21 Fév - 18:59 | |
| Faudra que tu m'apprennes a faire de si parfaite présentation *bave*
Alors pour l'entraineur pour le moment je préfère pas... Es ce que ton vampire aura un pouvoir ou non ? sinon bienvenue a lui ^^ | |
| | | | Steven Van Dortën
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| | Sujet: Re: Nathanael Arachnic | U.C | Sam 21 Fév - 19:41 | |
| Autant pour moi Stev'  .
Jacob : Tu la trouve bien ? C'est crox gentil ! Enfin bon, je suis tout à fait certaine que tu pourrais faire aussi bien ! =D. Alors d'acc pour l'entraîneur, n'étant pas sûr, j'ai préféré demandé et grand bien m'a pris. Je vais changer rapidement. Hum le pouvoir ... J'hésite encore alors je posterais dès que j'aurais arrêté ma décision =).
( La longueur de votre message dépasse la longueur autorisée >< * sbaff * )
Suite de l'Histoire.
CHAPITRE V : Egout, vie et ombres.
Je m’arrête devant eux. Je n’ais d’yeux que pour eux. Je ne vois pas la multitude de Vampires qui tournoient autour d’eux. De simples courtisans. Rien d’autre. Je m’incline. Plein de respect dans ce geste mais, j’en ais bien conscience, un peu d’amertume. Je n’aime pas être sous la juridiction d’autres, qui qu’ils soient. Mais pour le moment, mes intérêts suivent la route de trois Volturis alors pour le moment, j’y suis et j’y reste. Mon regard se releva et effleura les yeux voilés d’Aro. Celui en qui j’avais certainement le plus de respect. Pourquoi ? Je ne sais le dire. Je n’aime pas les pouvoirs. Celui d’Aro encore moins. Le fait qu’il puisse lire dans mes pensées m’horripile mais j’aime ce qu’il a créé. Son empire. Son statu. Sa force et son courage. Son destin. Un murmure s’élève dans le silence religieux qui s’est fait. Respectueux. Je fus presque étonné de voir qu’il s’agissait de ma voix qui venait de franchir mes lèvres entrouvertes.
Les trois regards bordeaux un peu laiteux des Vampire sédentaires qui se fixent sur moi. Qui rencontre mon regard, rouge sang, étincelant. Je n’ais jamais eut cette couleur bordeau pour la simple et bonne raison que je ne suis pas sédentaire. Je n’aime pas rester là, je bouge toujours. Je suis toujours en mouvement. Je ne suis décidément pas sédentaire. Je me redresse doucement, guindé. J’entendant bien les murmures rapides des autres Courtisans qui médisent. Ils n’aiment pas que je sois ainsi entré dans leurs vies, bouleversant un peu leurs habitudes. Et pourtant, si j’avais su …
CHAPITRE VI : Souvenir.
… Si j’avais su qu’Hébert était l’entraîneur des trois seigneurs Vampires qui résidaient à Volterra. Si j’avais su qu’il était considéré comme le meilleur et qu’il avait parlé de moi aux trois ! Il m’avait juste mentionné. Juste mais suffisamment pour que je prenne sa place. Je lui en étais reconnaissant. Pour tout dire, j’étais presque plus reconnaissant à lui qu’à mon père. Il était à vrai dire plus mon père que l’homme qui m’avait donné une partie de son ADN. Cet homme qui était mort depuis voilà quinze ans. Sur ma demande. Sous mes crocs. La boucle est bouclée. Plus de famille autre que les Vampires et le vent. Liberté. Voilà déjà près d’un siècle que ma vie s’écoule désormais, rapide et intense. Voilà près d’un siècle que j’ai 18 ans. Jeunesse éternelle. Près d’un siècle que je me faisais connaître et que j’étais respecté. Un siècle que je regardais le temps s’écouler sans penser au passé. Que demander d’autre ? Rien.
CHAPITRE VII : Choix et Départ.
Bizarre mais à chaque choix qu’un choix important s’offre à moi, il fait mauvais. Disons même qu’aujourd’hui, la petite ville de Volterra est complètement inondée sous les eaux torrentielles. Je n’ais jamais vu une si grosse averse. Tant mieux, il fait jour et cela me permet d’être dehors. Pour tout dire, je suis sur une colline, debout, campé, mon regard rouge sang posé sur la petite ville en contrebas, j’admire une dernière fois la ville. Je pars. Je m’en vais. Je n’en peux plus de cette vie factice. J’ai appris tout ce que j’avais à apprendre ici et je m’en vais. A vrai dire, je fuyais surtout les Vampires qui vivaient ici. Je ne supportais plus leur comportement mielleux et gentil alors qu’ils vous poignardaient dans le dos. Je faisais certes de même mais en face. Et personnes où presque n’osait rien dire. Il faut dire que passé un temps, j’étais dans les petits papiers d’Aro. Mais désormais, celui-ci se concentre uniquement sur les pouvoirs d’autres Vampires. Ce que me hérisse. Lui qui avait autrefois toute mon estime et mon respect n’était désormais plus qu’un vieillard sénile à mes yeux. Je me savais plus fort que lui. Infiniment plus fort et je refusais de rester plus longtemps sous sa juridiction. Je tournais donc les talons et m’éloignais de la ville en marchant d’un bon pas, souriant à repensant à mes paroles. Ces paroles que j’avais prononcées quelques heures plus tôt, lors de mon dernier entraînement avec les trois Maîtres.
Ils étaient arrivés en même temps dans la salle que j’avais dédiée à l’entraînement. Une salle plutôt grande et concave. Nue mais parfaite pour le combat. Toute sorte d’arme jonchait le sol. Je savais parfaitement que j’étais plus puissant et performant sans mais j’aimais à m’y entraîner lorsque je n’avais rien à faire. Caïus enjamba d’ailleurs sans même la regarder une lourde hache de combat et s’approcha de moi. Marcus s’était déjà immobilisé et Aro avait posé sur moi un regard interrogateur. A vrai dire, les trois regards bordeaux laiteux semblaient curieux. Auraient ils déjà compris que je m’en allais ? Impossible. C’était juste qu’après avoir passé près de quarante ans avec eux, même si cela pouvait paraître infime à leur échelle, ils me connaissaient plutôt bien. Je fus néanmoins heureux de voir la surprise se peindre sur leurs visages qui d’ordinaire n’exprimaient rien lorsque mes paroles claquèrent dans l’air frais, un peu sèches mais douces et fermes.
« Je pars. Ceci est le dernier entraînement que je vous ferais subir. »
Marcus et Aro ne purent empêcher leurs lèvres de s’étirer en un petit sourire narquois lorsque résonnèrent mes derniers mots et cela me rassura un peu. J’avais peur qu’ils s’opposent à mon départ mais à priori non. Je comprenais a peu près pourquoi. Je ne leur étais plus d’aucun intérêt pour le moment. Et si j’étais loin de leur avoir tout appris, ils en savaient certainement suffisamment. Coupant court aux adieux, je me plongeais dans la gestuelle que je m’évertuais à leur enseigner depuis longtemps. Les trois Vampires m’imitèrent et plus aucun mot ne fut échangé. Trois heures plus tard, je quittais Volterra pour de bon. Direction l’Alaska.
CHAPITRE VIII : Nouvelle piste.
Je reviens d’Alaska. Ce pays est charmant mais ennuyeux. Pour le moment, je parcours les Etats-Unis. Et une nouvelle intéressante viens de parvenir à mes oreilles. Il semblerait que qu’il réside à Forks une famille de Végétarien. Avec de plus, une forte concentration de Loup Garou. Et en prime, la première Vampire. Hum … Une ville bien animée que voilà. Il serait bon de s’y rendre pour voir s’il n’y aurait pas quelque chose à faire là bas. Un petit sourire sur les lèvres, j’obliquais rapidement vers le nord. Ma foulée s’allongea et je gagnais encore en vitesse. J’avais plus qu’hâte d’arriver …
Dernière édition par Leleth M. Paraete le Jeu 26 Fév - 22:13, édité 3 fois | |
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| | Sujet: Re: Nathanael Arachnic | U.C | Sam 21 Fév - 22:06 | |
| Ah bah dans ce cas, je préfère être l'Ancien entraîneur des Volturis si ça dérange pas. Mais genre ça c'est passé il y a "longtemps" ... Au moins 300 ans. Mais cela la aidé a devenir un excellent combatant. Et Mdr j'étais pas sûr y'ait quelqu'un qui remarque les musiques ... Mais c'était plutôt simple pour le moment, je vais en rajouter xD. | |
| | | | Nathanael Arachnic
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| | Sujet: Re: Nathanael Arachnic | U.C | Dim 22 Fév - 0:06 | |
| Bien sûr ! C'est déjà Génial ^^.
Je vais essayer de me dépêcher pour finir l'histoire, histoire de rapidement le jouer. | |
| | | | Jacob Black
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| | Sujet: Re: Nathanael Arachnic | U.C | Dim 22 Fév - 13:24 | |
| Ooooh Merci !
J'essaye de la soigner mais c'est dur ^^'. ( J'ai jamais était autant complimenté sur mes présentations je m'améliore faut crorie * sbaff * ) | |
| | | | Nathanael Arachnic
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| | Sujet: Re: Nathanael Arachnic | U.C | Jeu 26 Fév - 22:17 | |
| Et voilà, fin de l'Histoire un peu baclée à mon grand regret mais j'en avais un peu marre xD.
Bref, voilà ma présentation est enfin finie. Can I Play ? ( Ok j'arrête l'Anglais => [ ... ] ) | |
| | | | Jacob Black
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| | Sujet: Re: Nathanael Arachnic | U.C | Sam 28 Fév - 13:25 | |
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| | Sujet: Re: Nathanael Arachnic | U.C | | |
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| | | | | | Nathanael Arachnic | U.C | | |
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